L'antiphonaire contient le répertoire typiquement grégorien qui fait partie de la liturgie. Il est toujours organisé de la même façon avec au début le calendrier liturgique, l'organisation quotidienne de la liturgie, des textes bibliques et exégétiques (commentaires de la Bible), les prières principales, les évangiles à lire et les chants (...)
[...] Les premières neumes apparaissent au 7e siècle inscrits au-dessus des paroles et chaque signe correspond à une syllabe. Ils ne renvoient pas un son précis mais embrassent plusieurs notes. Indiquent une direction de la mélodie vers l'aiguë ou vers le grave. Les neumes obligent à continuer à apprendre par cœur les mélodies. Au 9e siècle elles sont très répandus, les moines reprennent des manuscrits antérieurs au 9e siècle et ajoutent des neumes. Ce système d'écriture s'est vite diffusé partout mais avec des différences régionales. [...]
[...] La cantilation hébraïque et la récitation liturgique byzantine ont aussi une influence décisive sur la future notation neumatique Les Neumes L'étymologie du mot neumes vient du grec pneuma qui désigne le souffle mais aussi du mot grec neuma qui veut dire signe. Le chant est le souffle et l'écriture est le signe. Le chant se faisait en dessinant la ligne mélodique faite avec la main. Un autre moyen c'est ce qu'on appelle la cheironomie, apprendre à spatialiser les notes et les sons avec la main. En bas des doigts et sur les phalanges se trouvent les notes. Cette main existe dans des manuscrits du moyen âge à partir du 7e siècle. [...]
[...] Il est un moraliste administrateur et surtout un liturgiste. Il nous ne sont pas parvenues de ses œuvres écrites de sa propre main mais des copies. La légende va lui attribuer l'origine des chants grégoriens. Paul Diacre vers 780, intellectuel dans la cour de Charlemagne, va écrire une vie de Grégoire le Grand où il diffuse la légende de sa paternité du chant grégorien. A partir du 9e siècle c'est dans l'iconographie que cette légende se repend, surtout parce qu'on dit que le chant grégorien a été d'inspiration divine pour Grégoire le Grand. [...]
[...] Un temps pour les chants grégoriens : les Heures Jusqu'à la fin du 11e siècle le lieu chef du chant grégorien c'est le monastère. Le rythme de la prière a été installé par St Benoît, selon lui, l'office divin se divise en huit moments du jour et de la nuit. Le moine met l'essentiel de son énergie dans la prière collective et le chant. Ces huit moments c'est ce qu'on appelle les Heures : 1. Les matins : à l'aube. [...]
[...] L'empire carolingien a donné l'impulsion politique décisive à la volonté de Rome d'imposer une liturgie unique. D'une part en promulguant de différents édits dont deux importants : 768 réforme ecclésiastique et liturgique reprise par Charlemagne proposée par son père auparavant. 789 L'admonition generalis qui veut imposer le christianisme et étendre son empire. Dans toutes ces décisions prises le chant est concerné. D'une autre part les intellectuels de la cour de Charlemagne influencent ce mouvement. Alcuin écrit pour l'école palatine d'Aix un De musica où il parle de la façon d'enseigner le chant liturgique. [...]
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