Autres arts, L'Enfant et les Sortilèges, Maurice Ravel, 1925, air de l'arithmétique, aspect humoristique, petit vieillard, fantaisie lyrique, opéra-comique, écriture modale, espace sonore
L'Enfant et les Sortilèges est une "fantaisie lyrique" composée par Maurice Ravel en 1924 et créée en 1925. Cet ouvrage se distingue par les textes insolites de Colette, la diversité des styles parodiés (parodies de musique baroque, d'air d'opéra-comique, de foxtrot et chinoiserie, etc.) et des genres musicaux (jazz, ragtime, polka…) ainsi que par l'originalité des différents tableaux faisant miauler des personnages ou encore danser une tasse chinoise.
[...] L'écriture modale est complexe et difficile à appréhender et les jeux rythmiques proposent tantôt des superpositions, tantôt des décalages. L'instabilité rythmique se ressent aussi dans les nuances – plusieurs changements entre et fff –, dans les tempi notamment avec un Moderato subito e accel., dans les changements de registre (voir l'illustration) et dans la structure fantaisiste. L'utilisation de l'espace sonore contribue à cette confusion d'ensemble. Ravel présente une palette orchestrale très riche. L'orchestre symphonique se divise en pupitres individualisés pour présenter des timbres particuliers et étonne en apparaissant par petites touches ou par coups d'éclat. [...]
[...] Le ténor chante un récitatif qui fait penser à une comptine. En effet, la première phrase mélodique est interprétée deux fois dans une carrure « question- réponse », la deuxième fois étant plus longue ; et on peut remarquer que cette même mélodie est utilisée pour Une Souris verte. Ce caractère est aussi signifié par la chorale d'enfants. L'aspect humoristique est surtout avancé par le texte avec un comique de situation : le Petit Vieillard sort du manuel pour donner des problèmes mathématiques à l'Enfant. [...]
[...] L'enfant et les Sortilèges L'Air de l'Arithmétique L'enfant et les Sortilège est une « fantaisie lyrique » composée par Maurice Ravel en 1924 et créée en 1925. Cet ouvrage se distingue par les textes insolites de Colette, la diversité des styles parodiés (parodies de musique baroque, d'air d'opéra-comique, de foxtrot et chinoiserie etc ) et des genres musicaux (jazz, ragtime, polka ) ainsi que par l'originalité des différents tableaux faisant miauler des personnages ou encore danser une tasse chinoise. Demandant une installation particulière et un orchestre symphonique pour une courte durée – environ une heure –, il est rarement joué ou alors arrangé pour un effectif plus restreint. [...]
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