David Bowie, carrière, biographie, the Man who sold the world, Terry, schizophrénie, aliénation physique et mentale
À 22 ans, David Bowie est un grand jeune homme maigre doté d'un visage fin et délicat, d'un halo de cheveux blonds et d'un regard impénétrable et mystérieux. Un oeil d'un bleu pâle comme un ciel matinal d'été, un autre vert – quelquefois marron --, et voilà de quoi déstabiliser ses interlocuteurs.
[...] Il précise souvent qu'il n'a pas envie de paraître prétentieux, mais que quand on va au cœur des choses, communiquer est ce qu'il essaye de faire à travers tous les médias qui lui tombent sous la main. On comprend bien qu'au cours de sa carrière, David Bowie ait souvent fait référence à un artiste comme Cocteau. Ce qui est unique dans l'ensemble de mon œuvre, écrivait Cocteau dans Le Passé défini, le 4 juin 1957, c'est que des blocs s'y succèdent sans ébauches préalables et sans franges. Je n'admets une besogne que parfaite et précise de contours. C'est de cette diversité monstrueuse que les gens profitent pour m'accuser de velléitarisme et de désordre. [...]
[...] De nombreux artistes collaboraient à cette expérience collective ainsi que des étudiants de la St Martin School of Art ou de la London School of Film Technique. Certains des plus impliqués vivaient dans les locaux mêmes du centre. Le regroupement de toutes ces énergies en un seul lieu favorisait l'organisation et la mise en place de happenings et d'événements réguliers et faisait du Lab le rendez- vous inévitable de la contre-culture londonienne. S'il resta relativement éphémère, fermant ses portes deux ans après sa création, l'Arts Lab eut au moins comme principal mérite de servir de modèle à d'autres centres indépendants qui survécurent largement à l'original, tirant profit de l'expérience et évitant les écueils du genre. [...]
[...] Quand il marche dans les rues de Londres, il sourit, il fait un signe de la main, il croise des personnes qu'il connaît à chaque coin de rue. En fait, explique-t-il, la plupart d'entre eux sont des connaissances plus que des amis. David Bowie n'a pas une confiance infinie dans l'autre. Il a vu comment on traitait son demi-frère et il est habité par Terry. Il n'aime travailler qu'avec les gens qu'il connait bien et qu'il admire, comme Tony Visconti auquel il restera fidèle, avec des hauts et des bas, jusqu'à la mort et au-delà. [...]
[...] Le troisième album de David Bowie : The Man who sold the world David Bowie à 22 ans : un jeune artiste prometteur À 22 ans, David Bowie est un grand jeune homme maigre doté d'un visage fin et délicat, d'un halo de cheveux blonds et d'un regard impénétrable et mystérieux. Un œil d'un bleu pâle comme un ciel matinal d'été, un autre vert quelquefois marron et voilà de quoi déstabiliser ses interlocuteurs. S'il fallait le comparer à quelqu'un, ce que les journalistes de l'époque ne manquent pas de faire sur la scène musicale de l'époque, on penserait immédiatement à un mélange de Bob Dylan et de Donovan, avec quand même 90% de pur Bowie parce que c'est là sa force : il y a un je-ne-sais-quoi, un petit grain de folie derrière la sage apparence l'angoisse de la folie, sûrement, mais qui le savait alors ? [...]
[...] Ce qui n'empêche pas David d'invoquer son frère sur les albums Hunky Dory, The man who sold the world ou encore Scary Monsters. Terry n'est pas encore tout à fait mort. Malgré son suicide en 1985, il ne le sera d'ailleurs jamais vraiment pour son cadet. En 1993, Bowie sortira le single Jump they say, ode jazzy à ce frère qui le hante. La tendresse du jeune David Bowie est donc tout entière dirigée vers sa mère. Pour qu'elle ne déprime pas dans la situation difficile qui est la sienne, il a tendance à l'emmener un peu partout avec lui, au studio quand il enregistre ou à l'émission Top Of The Pops quand il y est invité. [...]
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