IA Intelligence Artificielle, industrie musicale, IA générative, créativité, législation de l'IA, éthique de l'IA, coût environnemental, droits d'auteurs, ARA Artist Rights Alliance
L'intelligence artificielle (IA) représente des machines capables de simuler l'intelligence humaine.
L'IA générative, sous-catégorie de l'IA faible, nous aide à faire de l'art. [...]
Tout comme les générateurs d'images sont entraînés sur d'énormes jeux de données d'images, les générateurs de musique par IA sont entraînés sur de la musique et des métadonnées. Ils sont capables d'identifier des schémas dans les genres musicaux et le travail de certains artistes, et de créer de nouveaux morceaux de musique à partir de ces caractéristiques.
[...] Let's enjoy a long AI summer, not rush unprepared into a fall". -Surproduction d'œuvres par l'IA : plus on produit : moins de qualité : affaiblissement de la qualité des œuvres musicales produites ➔ L'IA pourrait saturer le "marché de la musique" avec des œuvres générées en masse : affecte la valeur de la création humaine -On pourra exiger que les créations musicales soient « traçables » (comme les produits de consommation) ⇒ reconnaître les créations de l'IA et aussi que l'Aide à la création ne soit accordée qu'à la création humaine. [...]
[...] "écris un morceau à la manière de . " : NON . La SACEM protège les œuvres de l'usage incertain de l'IA. Aussi, pour l'anecdote, la plateforme Lexis+AI transforme le travail des juristes (équivalent de Chat GPT pour la rédaction de textes juridiques) ➔ Métamorphose des activités. Questions éthiques Marvin Minsky : alerte sur les dangers de l'IA dans les années 60 : le problème de la croissance exponentielle : les ordinateurs absorbent l'information rapidement contrairement à nous ; ils apprennent rapidement. [...]
[...] Puisque les évolutions du droit sont toujours en "décalé" (latence d'adaptation des normes juridiques à la réalité), les juristes se spécialisent peu à peu sans avoir vraiment de base de travail : Tout est à inventer, à écrire. Beaucoup de morceaux, de productions signifie beaucoup d'argent : l'IA devient une force commerciale monstrueuse. Droits d'auteurs et répartitions : comment répartir les bénéfices de la création ? Q° de la propriété intellectuelle sur les œuvres créées : l'entreprise qui crée l'IA ? l'utilisateur ? l'IA elle-même ? [...]
[...] On pourrait aussi envisager que les œuvres créées uniquement par l'IA tombent dans le domaine public. Aujourd'hui, l'industrie musicale française est réglementée et encadrée par une dizaine d'organismes et des codes de lois assez généraux mais les réglementations en vigueur ne concernent que très peu l'usage de l'IA. On peut attaquer un label en justice pour des pratiques commerciales déloyales mais très peu d'affaires impliquant IA et artistes ont éclaté. Donc . -Les organismes doivent s'adapter au contexte : Tout dépend de leurs politiques. [...]
[...] Vers une coexistence entre l'IA et la créativité musicale humaine ? Nick Bostrom: "Machine intelligence is the last invention that humanity will ever need to make". Avec la création autonome, la créativité humaine se perd ? l'homme seul n'est plus capable de créer (q° de la création éthique, q° philosophique). Limite ontologique de l'IA : où placer le curseur (Composer avec l'IA : complémentarité ou substitution ⇒ on retrouve le débat technophile / technophobe L'IA pourra imiter mais ne pourra pas être géniale : Kant : "le génie n'est pas l'imitation, c'est le talent qui donne à l'art ses règles" (+critère d'originalité et critère d'exemplarité) Quelle place donner à la technologie par rapport à l'Homme ? [...]
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