Le sitar est un cordophone à cordes pincées de type luth à manche long. D'origine indienne l'instrument est utilisé surtout dans le répertoire de la musique classique de l'Inde du Nord dite hindustani. Mais aussi dans la musique des films (de production indienne) et dans la fusion avec la musique occidentale populaire.
Dans la première moitié du XVIIIe siècle, sous l'empire Moghol de l'Inde du Nord, la musique de cour est un art sophistiqué et encouragé par une élite cultivée. La cour maintient sa réputation de pôle artistique où s'épanouit une culture indo-musulmane raffinée. Cet environnement propice à l'innovation voit naître un instrument appelé setar ou sitar, en raison de sa filiation avec le setar persan (se : trois, tar : cordes).
Au début du XIXe siècle, le sitar connaît son essor dans le nord de l'Inde auprès des musiciens professionnels et amateurs. Aujourd'hui il est l'instrument le plus connu de la musique indienne. Mais ce n'est ni par sa forme, ni par la position du musicien que l'on reconnaît, c'est surtout par sa sonorité unique
[...] Les cordes sont pincées avec un plectre de fer. Il est enfilé sur le bout de l'index droit appelé mizrab et investit au timbre brillant de l'instrument. Les frettes sont fixées au manche de l'instrument par du fil de soie et sont mobiles, ce qui permet de les ajuster individuellement pour obtenir des notes plus brillantes ou plus ternes selon les besoins du raga (comme déjà évoqué). D'autre part, à la différence des frettes de la guitare, elles sont courbes et surélevés. [...]
[...] Michels, Guide illustré de la musique, Paris 1988 : p Cette technique existe dans la guitare et surtout dans la guitare électrique. Appelée bend (traduction de l‘anglais, courber elle est utilisé surtout dans le répertoire du blues et les techniques du rock. Elle peut obtenir un intervalle ascendant jusqu'à, environs, une tierce mineure. Pour faciliter la compréhension j'utiliserai des termes occidentaux. Lignées de familles musiciennes. Ce sont des véritables écoles (transmission orale) de style et d'esthétiques différentes entre elles. R. Shankar, op.cit., p. [...]
[...] La corde de la sous dominante est celle qui porte plus souvent la mélodie, laissant les autres dans un bourdon presque constant de tonique et dominante. Ceci montre bien les rôles des cordes dans un langage modal. Une vingtaine d'autres cordes ont pour fonction de lui assurer un environnement qui enrichit sa sonorité. Accorder les cordes sympathiques implique une précision exceptionnelle et demande de la patience. Plusieurs gharana[9] accordent la première corde sur une septième majeure ou mineure selon le raga, sous la tonique. La seconde corde est la tonique. La troisième est une quinte ou sixte sous la tonique. [...]
[...] Les frettes sont en métal et peuvent varier de 19 à 23. Elles sont en métal, courbes et liées sur le manche. Les frettes sont également mobiles car certaines se déplacent selon les besoins du mode, raga,[2] utilisé. Les sitars sont généralement faits en bois de teck, à l'exception de la caisse de résonance pour laquelle on utilise une calebasse évidée. Certains sitars contiennent un résonateur supplémentaire attaché à l'extrémité du manche, sous le chevillier. En corne de cerf, omoplate de chameau, ou en matériaux plus communs aujourd'hui, est fait le chevalet, jawari. [...]
[...] Avec une introduction de Yehudi Menuhin et une méthode complète de sitar, New York, Stock. ZANANIRI Chérif : Musique et Physique, Paris, Ellipses. Deux cordes peuvent être supprimée pour faciliter le jeu. Sachant qu'un raga n'est pas simplement la version indienne du concept moderne de mode. Le raga contient des facteurs mélodiques, rythmiques et symboliques très complexes. R. Shankar, musique, ma vie, New York 1970 : p On peut, parfois, les effleurer avec l'auriculaire. Technique utilisée parfois pour un public occidentale ou non-indien. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture