La plus lointaine origine du hip-hop vient de l'Afrique. Il a été créé par les noirs africains afin de rendre moins pénible leur situation d'esclaves en Amérique. Pour eux, c'est une réminiscence enfouie au plus profond d'eux-mêmes. Au Brésil, cette danse va se transformer en technique de combat pour lutter contre les esclavagistes. Celle-ci se nomme la « Capoeira». La danse a continué à évoluer, en étant influencée par les Porto-Ricains du Bronx qui ont apporté le style de musique «La Disco». La musique évolue avec la musique des noirs américains sur les pistes de danse. Dans la culture musicale Afro- américaine vient donc se greffer la culture des Portos- Ricains. En effet les Portos- Ricains étaient amateurs de musique «Disco», alors que les noirs préféraient le «Funk». Ces deux cultures vont se retrouver ensemble sur les pistes de danse.
[...] Cette question, entre la volonté pour certains de protéger la culture hip-hop et à la médiatisation du rap par le rap commercial, montre que hip-hop lui-même est partagé. Le coté barbare du rap est présent donc dans le rap underground. Mais il faut savoir que le rap underground est le véritable rap de la culture hip-hop et ne devrait pas, par conséquent, être rejeté. En conclusion : L a culture hip-hop ne forme pas, même si les disciplines se rejoignent et se complètent, un ensemble homogène. Comme toute forme de culture, elle est marquée par ses divergences et des tensions. [...]
[...] Il s'agit également d'un défi aux autorités du métro, narguées sur leur propre territoire puisque les taggueurs estiment que la ville tout entière est constituée en territoires. Le défi est principalement lancé aux autres graffeurs cependant. Pour les graffeurs, la performance consiste à atteindre les endroits les plus difficiles d'accès pour y réaliser les plus beaux graffitis. Les tags sont complètement différents des graffitis, autrement dit des fresques, car, par exemple, la SNCF a mené une opération d'information auprès des usagers et des jeunes en proclamant oui à la fresque, non aux tags la SNCF et dépense plus de 10 millions d'€uros par an pour le nettoyage des tags. [...]
[...] Les danseurs de hip-hop ne répètent pas, ils s'entraînent . Donc la reconnaissance de la danse hip-hop se fait avec la reconnaissance générale du hip-hop et étant donné qu'elle ne se fait que maintenant, la danse hip-hop connaît une véritable ouverture aux autres styles qu'aujourd'hui. Aujourd'hui, la danse contemporaine ne lésine plus sur la présence de figures breakées au sein de ses chorégraphies ce qui montre que la danse contemporaine a vraiment besoin de la danse hip-hop mais celle-ci aussi a besoin d'une danse comme la danse contemporaine pour s'intégrer dans le monde chorégraphique. [...]
[...] L'origine du graffiti moderne date des années 60 ou 70 aux Etats-Unis. Au départ utilisé par les gangs pour délimiter leurs territoires dans les années 50, il faudra attendre TAKI 183 pour que le graffiti, alors à l'état de tag, apparaisse dans sa forme quasi-définitive. Demetrius, son vrai prénom, se faisait appelait TAKI par ses proches et vivait dans la 183èmerue de New York et utilisais ce pseudonyme pour signer les murs de son quartier du East Side. Très rapidement il est imité à travers la ville et les murs, camions et métros sont couverts de signature dès la fin des années 70. [...]
[...] Cette référence avec la danse contemporaine a permis à la danse hip-hop de ne pas être dénigrée. Pour le free style la danse hip-hop a donc connu la protection de la danse contemporaine qui a démontré qu'une danse reconnue par le grand public pouvait aussi utiliser l'improvisation. Des gens qualifient cette danse comme barbare, mais ne devraient-ils pas la qualifier plutôt d' innovante et d'unique en son genre ce qui éviterait de la rejeter ? Le graff : S ous le nom de writing se cache en réalité la discipline la plus controversée du hip-hop : le graffiti. [...]
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