Matisse a abordé le thème de la danse dons un grand nombre de ses toiles, mais l'œuvre intitulée la Danse II est certainement la plus célèbre. En effet, l'artiste y expose sa vision de la peinture avec tous ses principes, notamment les lois qui concernent la force de la couleur et la simplicité de la ligne. En outre, cette toile fut sans doute une de celles qu'il représenta le plus souvent dans d'autres tableaux. Comment la Danse a-t-elle évolué au fil de ces toiles ? Qu'est-ce qui a poussé Matisse à la représenter si souvent ? C'est ce qu'il nous faudra voir ici.
[...] Quant aux danseuses, elles sont d'un rose pâle qui fait presque ressembler l'œuvre à une aquarelle. L'on aperçoit encore les traits de pinceau, notamment sur la colline, et les corps des femmes ne sont pas tout à fait terminés (les pieds de la femme en haut à droite ne sont pas dessinés précisément, contrairement aux autres danseuses), ce qui montre bien que le tableau n'est qu'une étude préparatoire. Cependant, l'on commence à voir que ce qui intéresse Matisse dans cette œuvre, ce ne sont pas les femmes, simplifiées à l'extrême, mais le rythme : l'arabesque formée par les bras des danseuses est comme une guirlande musicale sur laquelle est formé tout le tableau. [...]
[...] La Danse, par Henri Matisse Matisse a abordé le thème de la danse dons un grand nombre de ses toiles, mais l'œuvre intitulée la Danse II est certainement la plus célèbre. En effet, l'artiste y expose sa vision de la peinture avec tous ses principes, notamment les lois qui concernent la force de la couleur et la simplicité de la ligne. En outre, cette toile fut sans doute une de celles qu'il représenta le plus souvent dans d'autres tableaux. Comment la Danse a-t-elle évolué au fil de ces toiles ? [...]
[...] Ici, la Danse I est utilisée comme fond décoratif dans un tableau à la perspective écrasée. On ne voit donc que la partie gauche de l'œuvre, c'est-à-dire trois danseuses. Cependant, l'œuvre a de nombreuses différences avec la Danse originale : les femmes sont beaucoup plus minces et élancées et les détails ont disparu. En effet, les contours sont simplifiés, il n'y a aucune ligne pour définir les yeux ou les seins, et les bras des danseuses semblent ne former qu'une seule ligne ininterrompue. [...]
[...] Ici, la Danse I est posée sur un chevalet derrière une nappe sur laquelle se trouvent des bouquets de fleurs et des fruits. L'on n'aperçoit que le bas du tableau, c'est-à-dire les deux danseuses de gauche et les jambes des trois autres femmes. Dans ce tableau, les cinq danseuses sont représentées exactement dans la même position que dans l'œuvre initiale ; seules les proportions changent un peu : le bras gauche de la femme en bas est légèrement plus allongé et la colline est plus haute à gauche. [...]
[...] Cependant, l'on pourrait penser que cette bande est l'ombre de la toile, que Matisse aurait faite verte pour ne pas rompre l'harmonie des couleurs. D'un autre côté, contrairement à Nature morte à la Danse ce tableau met en valeur la Danse, puisque celle-ci représente les deux tiers de l'œuvre, allant presque jusqu'à occulter le vase de capucines qui est le thème central du tableau. En effet, le vert du vase et des plantes se fond dans le bleu-vert de la Danse, contrairement au jaune du trépied qui, du coup, se retrouve mis en valeur. [...]
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