Ce document présente la culture hip hop sous ses différentes formes : festive, contestive et aussi commerciale…
Le hip-hop vient du langage afro-américain qui signifie pour hip « dans le coup » et pour hop « bondir ». Il faut savoir que le hip-hop renvoie tout d'abord à un état d'esprit, à un style de vie, cependant il est souvent réduit à sa seule signification qui est « rap ». Le hip-hop désigne un ensemble de phénomènes culturels et artistiques : le graffiti, la danse hip-hop ainsi que les différents courants musicaux qui y adhèrent.
Ce mouvement trouve son origine vers la fin des années 60. Le hip-hop est né dans le quartier du Bronx, avec la situation économique et sociale très difficile de l'époque. Le Bronx est un quartier dans une situation très précaire, il voit des spéculateurs immobiliers préférer raser les vieux immeubles plutôt que de les restaurer. Dans chaque ghetto la population va se mobiliser contre cette injustice, certains se manifestent par la violence, d'autres le font de manière plus positive : c'est dans ce contexte que va naître le Rap.
[...] Le but des majors étant de faire un maximum de profit, la musique rap s'est peu à peu adaptée a un public plus large désormais les jeunes ne rappent plus pour s'exprimer et partager une passion, mais pour gagner le plus d'argent possible (cf. les clips actuellement diffusés sur MTV et toutes les grandes chaînes musicales). Les principaux majors aux états unis sont Def Jam, bad boy (avec a sa tête le très connu P.Diddy, qui écrivait dans une de ses chansons " don't worry if i write rimes, i write checks" pas de soucis si je fais des rimes je sais aussi faire des chèques). Les majors utilisent de vastes moyens de promotion, battages médiatiques, publicités, prospectus . [...]
[...] Le graff dont certains crew sont actuellement sous contrat de graffiti légal pour certaines entreprises ou villes .Le graff a fait son retour aux sources en utilisant le moyen d'expression le plus radical et le plus controversé par la population : le tag. Quant aux danseurs, nombre d'entre eux participent à des comédies musicales (notre dame de paris pour des danseurs du groupe des fantastic armada), donc la danse hip-hop est-elle devenue un art à part entière reconnu par le milieu artistique ou bien est-elle devenue un outil commercial comme tant d'autres? De nombreux danseurs soucieux de préserver la vraie culture hip- hop ne s'exercent que lors des soirées hip-hop ou lors des battles. Bibliographie indicative ETHNOLOGIE URBAINE DU MOUVEMENT HIP-HOP. [...]
[...] Sous l'influence de rappeur gangster, Los Angeles se trouve au sommet des charts, notamment grâce à Tupac qui séduit hommes et femmes par son image a double facette (celui de lover et de bad boy), celui-ci est assassiné dans des circonstances mystérieuses en 96, sa mort sonne le déclin de la cote ouest qui se retranche dans des guerres de gangs. New York revient alors au premier plan avec des succès comme illmatic de Nas et ready to die de BIG. La culture hip-hop se répand dans le monde entier, avec en premier lieu les pays occidentaux. Le hip-hop arrive en France en 1980. [...]
[...] Le hip-hop est né dans le quartier du Bronx, cette période est une situation économique et sociale très difficile de l'époque .Le Bronx est un quartier dans une situation très précaire, il voit des spéculateurs immobiliers préférer raser les vieux immeubles plutôt que de les restaurer. Dans chaque ghetto la population va se mobiliser contre cette injustice, certains se manifestent par la violence, d'autres le font de manière plus positive : c'est dans ce contexte que va naître le RAP. Le père fondateur de cette culture est un Jamaïcain, DJ Kool HERc, il organise régulièrement des blocs partys. [...]
[...] Hip-hop et mode Le pouvoir médiatique a donc été utilisé par les majors afin de mieux vendre le rap, et dans les autres domaines de nombreux chacals ont aussi profité de ce succès. Les entrepreneurs ont utilisé des graffeurs rappeurs ou danseurs très médiatisés afin d'imposer un style vestimentaire .Les labels conscients de l'enjeu économique ont eux aussi lancé leurs propres marques, avec pour seule publicité le port de ces vêtements par les rappeurs du label (Sean John pour Bad Boy, Roc a Wear pour Roc A Fella). [...]
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