histoire de l'art, Chant grégorien, chant liturgique, répertoire liturgique, Moyen-âge, Pape Grégoire, réforme de Solesmes, répertoire profane
Au fil du temps, la musique s'impose comme un pilier fondateur. Au Moyen-Âge, elle accompagnait les divertissements aristocrates, les fêtes, les regroupements populaires et la religion. Cette dernière a joué un rôle dans le développement des arts et de la culture. Dans le répertoire liturgique, la musique et le chant grégorien permettaient d'accompagner le culte.
À l'origine, c'est un répertoire vocal monodique (mélodie chantée seul ou à plusieurs en même temps) qui n'est pas accompagné et n'a pas de soutien harmonique, c'est un chant modal. Il est un mélange entre les chants romains, la tradition gallicane ainsi que d'autres traditions liturgiques de différentes régions de l'empire carolingien (ambrosien, bénéventain, mozarabe...).
[...] Aujourd'hui, certaines parties de l'ordinaire de la messe (Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus Dei)[13] sont utilisées et chantées alors qu'elles datent du Moyen-Âge. Conclusion Finalement, ce chant a-t-il stabilisé ou transformé ce répertoire ? Il a subi plusieurs réformes, apportant l'évolution du répertoire liturgique occidental avec un retour aux sources. La réponse à la question est positive. Selon les époques, il s'est adapté en s'améliorant tout en gardant ses origines[16] mais comment évolue le répertoire profane selon les époques ? [...]
[...] Le rythme du chant grégorien est basé sur la prononciation et l'accentuation du latin. L'évolution du chant grégorien Au Moyen-Âge, la notation musicale utilisée était le neume. L'invention des lignes a permis de noter la hauteur et la valeur des neumes. Au XIIe siècle, la notation carrée est née, elle engendrera le développement de la musique occidentale. Des réformes ont fait évoluer le chant grégorien : il y en a quatre. La première est cistercienne (XI-XIIe siècle), elle a abrégé, ralenti le chant pour équilibrer le rythme des notes. [...]
[...] Le chant grégorien de base Au VIe siècle, le Pape Grégoire Ier engagea une réforme des chants liturgiques pour organiser et standardiser en deux idées. Le premier est l'écriture d'un corpus de chants religieux rassemblés en livres (L'Antiphonaire, le Cantatorium, le Graduel). Le deuxième, la fondation d'une école de musique, la Schola Cantorum. Elle était destinée à former des maîtres de chapelle et des organistes qui propageront à travers le monde chrétien, la nouvelle interprétation mélodique adoptée par toute l'Europe. [...]
[...] Le chant grégorien : cristallisation ou évolution du répertoire liturgique occidental ? Au fil du temps, la musique s'impose comme un pilier fondateur. Au Moyen-Âge, elle accompagnait les divertissements aristocrates, les fêtes, les regroupements populaires et la religion. Cette dernière a joué un rôle dans le développement des arts et de la culture. Dans le répertoire liturgique, la musique et le chant grégorien permettaient d'accompagner le culte. À l'origine, c'est un répertoire vocal monodique (mélodie chantée seul ou à plusieurs en même temps) qui n'est pas accompagné et n'a pas de soutien harmonique, c'est un chant modal. [...]
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