En 1930, le festival de Bayreuth est en deuil : Cosima Wagner, épouse de Richard Wagner et fille de Franz Liszt, meurt ... suivie quelques mois plus tard par son fils, Siegfried. C'est Winifred, la veuve de ce dernier, qui va prendre en mains la destinée du théâtre des festivals dont elle va faire un temple dédié à l'art aryen ...
[...] Pleinement responsable de ses actes, Winifred Wagner assimilera le destin de Bayreuth à celui de l'Allemagne hitlérienne, faisant du Festspielhaus un temple dédié à l'art aryen. Elle saura, cependant, s'entourer d'une excellente équipe artistique (Tietjen Preetorius Furtwängler) et donnera au festival ses plus grandes heures de gloire. Elle rompra définitivement avec les ancestrales traditions instituées par sa belle-mère et dans une certaine mesure préfigurera le grand bouleversement d'après-guerre : les décors beaucoup plus stylisés donneront aux éclairages scéniques une place nouvelle. [...]
[...] Karl Ostertag est un honnête Erik. DRESDE La ville de Dresde posséda pendant de longues années l'un des plus prestigieux théâtres d'Allemagne. Au 19e siècle, sa réputation était européenne au même titre que celle de Weimar ou de Berlin. Au début du 20e siècle, Dresde a connu encore des heures inoubliables. Puis, en 1945, l'un des bombardements les plus effroyables de l'histoire anéantit la ville à 100%. Dès lors, Dresde a - 8 / 14 - Pierre Marchais perdu sa haute réputation avec son existence. [...]
[...] Ils sont tous aussi remarquables les uns que les autres . BERLIN L'opéra de Berlin reste de loin, entre les deux guerres, le plus grand théâtre allemand. Les représentations qui y furent données sont souvent prestigieuses. Les studios de la capitale maintiendront leur activité jusqu'en 1944 et réaliseront des enregistrements d'une qualité insurpassée (artistiquement et techniquement) : Tandis qu'Helge Rosvaenge tenait la vedette des enregistrements d'opéras italiens, la quasi-totalité des rôles de ténor wagnérien était confiée à Max Lorenz. Die Walküre (1936) Intégrale de la scène 2 du premier acte - 4 / 14 - Pierre Marchais Cet enregistrement d'une représentation publique est très rare et restitue deux des plus grandes voix masculines qui enrichirent le répertoire wagnérien : Lauritz Melchior, étonnant de vigueur et de lyrisme, nous donne une vision idéale de son personnage. [...]
[...] Il est inutile de suivre le texte sur un livret. On comprend ce que le chanteur-acteur dit . Ces extraits sont encore la preuve du talent de ce grand artiste. Lohengrin (1936) : Il s'agit ici d'extraits retransmis par la radio allemande et nous entendons le présentateur annoncer une distribution hors du commun : Direction musicale : Wilhelm Furtwängler Heerufer Heinrich : : Herbert Janssen Josef von Manowarda - 2 / 14 - Pierre Marchais Telramund Elsa Lohengrin Ortrude : : : : Jaro Prohaska Maria Müller Franz Völker Margarete Klose Extraits de l'acte III : prélude symphonique + marche nuptiale + extrait du duo Lohengrin / Elsa, entrée des troupes et du roi au second tableau, récit du Graal, scène finale. [...]
[...] Tiana Lemnitz est merveilleuse. Elle irradie une adorable jeunesse face au beau Walther de Eyvind Laholm, un ténor scandinave aujourd'hui totalement oublié. Lorsqu'on connait le Daland de Georg Hann à Munich sous la direction de Krauss, on ne se douterait pas un instant qu'il puisse être un Beckmesser aussi étonnant et aussi amusant. Sa scène finale du deuxième acte est un véritable morceau d'anthologie. LEIPZIG Die Meistersinger von Nürnberg (1938) Acte II Direction musicale : Hans Weisbach Walther Eva Magdalena David Beckmesser Sachs Pogner : : : : : : : Gerhard Hoffmann Margarete Teschemacher Marta Rohs Paul Reinicke Josef von Manowarda Ferdinand Frantz Il s'agit ici d'un enregistrement réalisé à partir d'une retransmission radiophonique aux Etats-unis. [...]
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