Richard Wagner naît à Leipzig le 22 mai 1813. En 1822, une oeuvre de Weber est donnée à Dresde. L'écoute de cette oeuvre éveille pour la première fois chez Wagner son amour pour la musique. Il aborde cependant le théâtre et fait ses premiers essais d'auteur dramatique. A la Kreuzschule de Dresde, il témoigne de son enthousiasme pour l'Antiquité grecque en traduisant douze livres de l'Odyssée et en tentant d'écrire un poème épique intitulé La Bataille du Parnasse. Il commence sans doute également Leubald, tragédie en cinq actes. En 1830, il transcrit pour le piano la Symphonie n°9 de Beethoven, montrant ainsi son admiration pour ce compositeur. (...)
[...] Puis en 1862 une amnistie lui permet de rentrer en Saxe. L'année suivante le compositeur et la fille de Liszt se promettent l'un à l'autre. En 1864, de manière tout à fait inespérée, Richard Wagner fait la rencontre de sa vie en la personne du jeune roi Louis II de Bavière qui s'offre spontanément de devenir son mécène et son protecteur. Le compositeur sent aussitôt le parti qu'il peut tirer de ce soutient royal et peu à peu son idée de réforme du théâtre devient davantage qu'une simple utopie née dans un esprit mégalomane. [...]
[...] Ce terme est apparu au XIX siècle dans la langue allemande. Wagner n'est pas le premier à utiliser des thèmes musicaux associés à un personnage ou à une situation. Avant lui on connaissait les motifs de réminiscence, tels que Weber les avait déjà développés. On sait aussi que Wagner contestait vivement cette appellation, à laquelle il avait toujours préféré le mot thème fondamental où à la rigueur motif fondamental »Par le leitmotiv, l'orchestre se fait narrateur. C'est dans le Ring que Wagner a poussé le plus loin son système de motifs fondamentaux : les quatre opéras de l'Anneau du Nibelung ne totalisent pas moins de 91 motifs identifiés, plus encore si l'on compte deux ou plusieurs motifs là où l'on n'a affaire qu'à des variantes du même. [...]
[...] On comprend que la structure de ce thème est avant tout rythmique. C'est ce qui permet à cette "essence" thématique de s'incarner de mille façons dans l'harmonie, dans la mélodie, les timbres. Le rythme de la chevauchée Le deuxième acte de la Walkyrie s'ouvre par un violent prélude orchestral dans lequel passe des motifs qui s'ils sont déjà connus sont profondément modifiés et transformés, grâce à cette capacité de mutation profonde. Le thème de l'épée, celui de la fuite amoureuse se croisent se confondent. [...]
[...] Motif des Filles du Rhin: Woglinde l'une des trois vestales du Rhin. Son texte est constitué d'onomatopées et d'une allitération sur la lettre Cette allitération en est légère et s'accompagne dans l'instrumentation d'arpèges aux violons, tout aussi aériens et est renforcée par la suppression des basses. Motif de l'anneau : L'un des Leitmotiv les plus importants de la partition.Ce motif est remarquable. La succession d'intervalles de tierce en descente et remontée forme un demi-cercle, est évocatrice. Motif du Walhalla : Joué par un ensemble somptueux de cuivres: quatre tuben, un tuba et un trombone contrebasse, complétés par les trompette et trombones auxquels s'ajoutent des accords de harpe et des trémolos de vingt cordes graves qui en brouillent les contours. [...]
[...] Il commence sans doute également Leubald, tragédie en cinq actes. En 1830, il transcrit pour le piano la Symphonie de Beethoven, montrant ainsi son admiration pour ce compositeur. A Prague, en 1832, il écrit le livret de l'opéra les Noces, dont il compose partiellement la musique avant de commencer à travailler sur un autre opéra les Fées, 1833-34.C'est la musique italienne qu'il admirait aussi, plus particulièrement celle de Bellini, qui domine son opéra suivant la défense d'aimer. Il fait ses débuts de chef d'orchestre à Magdebourg. [...]
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