Les objectifs : Décrire les méthodes critiques par lesquelles la musique fut analysée au XXème siècle et non par l'analyse de ce qui est interne, mais par l'interprétation des textes. Il y a une explosion, une multiplication des idées qui ne fut presque jamais connue des spécialistes du domaine musical. La réflexion intellectuelle sur la musique a été dominée par ces différentes approches. L'objet et la stratégie que l'on a employés ont été déterminants.
La devise des historiens : C'est l'historiographie qui en définit les sources. Certains exemples ont été sollicités par des historiens autour d'actes officiels. L'approche des sources est devenue différente. Les sources furent inventées et sollicitées en fonction des questions que l'on s'est posé en rapport à l'histoire. Les chercheurs se sont profilés dans une compétition dans leurs approches de valeurs sous une forme de globalisation de concepts théoriques. Le chercheur fut en quelque sorte intégré à la culture dans laquelle il faisait sa recherche. Il a fallu se positionner dans une approche multiple de la musicologie.
Le rapport entre l'art et la société détermina l'approche analytique de la musique. Le point de départ de l'auteur par rapport à son oeuvre fut une forme de géographie des approches méthodologiques.
Qu'est-ce que la musicologie ? C'est de produire des essais et de présenter des travaux de recherches sur une oeuvre. Un musicologue se doit de lire les textes autour de chaque présentation afin d'être apte à exprimer une opinion sur l'approche méthodologique en question.
Un exemple : un manuel sur la musique. On peut réaliser une approche directe du contenu sans observer les aspects de la présentation du manuel. Celui-ci peut être considéré comme une approche de la présentation de l'histoire d'un langage musical, mais il faut rester libre dans son analyse des méthodes de recherche du musicologue afin d'y récolter des informations objectives.
Au XVIIIe siècle, deux méthodes principales furent crées par des anglais. Une vision d'avant-garde de la musique. Le but fut de produire des événements musicaux et non des traces dans l'histoire.
Un exemple : le compositeur de musique d'église de la Renaissance, Palestrina. Ses pièces de musique furent considérées comme un produit que l'on écoute et que l'on jette une fois écoutée sans en garder un souvenir répertorié. Les oratorios d'Haendel furent les premières oeuvres à être considérées comme un répertoire dans l'histoire de la création musicale (...)
[...] La musicologie: le positivisme voulut reclasser la musique dans une évolution naturelle. Une pensée de progrès mais dans un parcours évolutionniste par des lois naturels. Le 1er stade : la musique est définie comme celle de sauvages, elle est simple, primitive et modale. Le 2ème stade : c'est la civilisation dite moderne et le positivisme, la musique devint tonale et acoustique ; Il fut déterminé que le point le plus élevé de perfection de l'évolution du langage musical fut celui de la musique tonale. [...]
[...] L'idée fut que la biographie pouvait mettre à jour certains aspects de leurs conditions sociales mais pas dans un contexte pratique. En ces temps-là le musicologue professionnel n'existait pas. Il fut le plus souvent un musicien qui avait une fonction pédagogique dans une institution étatique ou privée. Les premiers grands musicologues furent des philologues classiques. La philologie naquit dans les milieux académiques allemands. Il s'agissait de travailler à des éditions complètes de textes; ce travail d'édition fut sa première vague, ce fut accompli dans un enthousiasme pour une grande capacité de travail sans microfilms. [...]
[...] La relation à ce qui l'entoure est aussi importante, il faut être capable de les discerner dans son œuvre. Le langage est souvent le même mis en commun pour son époque et les autres musiciens de son époque. Il faut pour connaître un artiste connaître son environnement social et plus encore. On ne peut plus se concentrer que sur des héros qui ont marqués une époque, il y a un ensemble de codes d'une époque qui doit être également pris en considération. [...]
[...] L'œuvre d'art ne sert pas à exprimer des identités, mais il y a une complicité dans la représentation inconsciente de traits culturels sociaux qui sont attribués à une femme et à l'homme. Il faut se battre contre cette forme de structuration de la réalité qui est du au langage. Représentation chez des auteurs d'opéra à lire. La musique peut suggérer une identité sexuelle voire homosexuelle. Un exemple : Tchaïkovski ; y a-t-il une connotation homosexuelle chez ce compositeur en sachant qu'il l'était. t-il des réactions sexuelles dans la représentation de certains opéras. [...]
[...] L'art se compara à une esthétique métaphysique de l'homme dans le monde moderne. Une volonté de recueillement et de méditation à l'écoute de musique. Un acte de mise en existence par une valeur divine. L'historisme: la valeur esthétique de l'art fut censée être déterminante dans sa fonction quotidienne. Il exista là une valeur métaphysique à l'art que le temps ne transforma pas. Ce qui fut beau il y a trois siècles doit être beau aussi aujourd'hui. Une valeur absolue dans l'art. [...]
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