Les plus anciennes associations organisées de musiciens remontent au Moyen-Age. Les musiciens se réunissaient en confréries ou en corporations et se démarquaient ainsi des jongleurs et chanteurs ambulants. Plus tard, ils furent employés par les cours, les églises ou les villes comme chanteurs ou instrumentistes. Les premières académies apparaissent à l'époque de la Renaissance, et, à la suite des Convivia musica, les Collegia musica qui sont des associations libres de musiciens et de mélomanes. Les premières s. ayant pour but l'organisation de concerts publics avec des musiciens professionnels virent le jour au XVIIIe siècle, surtout en Angleterre, en France et en Allemagne (...)
[...] Les fondateurs de la s. de la musique, Weber (Fondements rationnels et sociologiques de la musique, 1921) et Sorokin (Dynamique sociale et culturelle, 1937), voyaient dans la rationalité de la syntaxe musicale une analogie avec la rationalité de la culture d'où elle tirait son origine (Weber se fonda sur ce principe pour différencier la musique européenne de la musique orientale) et avec le type de culture dominante à une époque donnée ou à une phase cyclique de mutation sociale (Sorokin). [...]
[...] musicale comme un instrument de la sociologie et de la critique de la culture. Les recherches empiriques de la s. de la musique portent avant tout sur l'utilisation de la musique dans la communication de masse. Une telle utilisation provoque de profondes transformations dans la manière de produire de la musique, y compris celle de «haut niveau». En effet les techniques modernes d'enregistrement permettent, grâce au montage sonore (qui offre de vastes possibilités en modifiant et en modulant le signal acoustique), des exécutions parfaites et donc «idéales», ce qui modifie souvent totalement le rôle de l'exécutant et du message musical, étant donné qu'il ne s'agit plus d'une production «artisanale». [...]
[...] Zelter) qui apporta un renouvellement considérable dans le domaine de la musique sacrée. Les premières sociétés de musicologie furent la «Société pour la recherche musicale» (Berlin, 1868) qui existe toujours de nos jours, la «Société internationale de musique» (Leipzig, 1898) ainsi que bien d'autres s. consacrées à un musicien particulier et publiant des journaux et des périodiques. Une des plus importantes sociétés du XXe siècle est la «Société internationale pour la musique nouvelle» (IGNM) qui fut fondée à Salzbourg en 1922. [...]
[...] Sociétés et sociologie de la musique Sociétés et institutions musicales Les plus anciennes associations organisées de musiciens remontent au Moyen Age. Les musiciens se réunissaient en confréries ou en corporations et se démarquaient ainsi des jongleurs et chanteurs ambulants. Plus tard, ils furent employés par les cours, les églises ou les villes comme chanteurs ou instrumentistes. Les premières académies apparaissent à l'époque de la Renaissance, et, à la suite des Convivia musica, les Collegia musica qui sont des associations libres de musiciens et de mélomanes. [...]
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