Origines de la danse contemporaine, grands ballets, modern dance, Serge Lifar, Georges Balanchine
Fin du XIXe. Avant la danse classique (ballets réputés) académique domine la danse. Code académiques : physiques techniques et physiologiques : le danseur doit se conformer à un modèle.
Certains ont créé un nouveau langage, de nouveaux codes. Envie de libération. Théorie sur la danse, sans forcément être chorégraphe ou danseur.
François Delsarte : Souhaite développer un enseignement sur la réflexion qui laisse plus de place à l'élève. Rapport entre la voix, le geste, l'émotion intérieure. Établis un catalogue de gestes : à toute émotion correspond un geste. Intensité du sentiment. Différence fondamentale avec la danse académique : l'idée maitresse.
Il met en lumière le poids du corps comme agent qualitatif d'une nouvelle poésie chorégraphique
L'extension du corps est en liaison avec l'extension de soi-même. Le repli du corps en lien avec l'anéantissement.
Tous les sentiments se traduisent de manière corporelle.
Le delsartisme : diffusion facile aux USA.
[...] Le scandale fonctionne. Des musiciens, des décorateurs, des chorégraphes russes modifie la sensibilité de l'époque. Diaghilev a innové. IGOR STRAVINSKI : innovation musicale. Révolutionne l'orchestration pour le Sacre du Printemps. Ose les sonorités dures. Rythmes asymétriques. Le rythme est non binaire. Renouveau scénique : une ambiance alternative au carton-pâte. On favorise un décor qui suggère mais qui ne raconte pas. L'idée est d'envelopper l'action. Atmosphère colorée, vive. Donner l'impression de magnificence et d'éclat. Le ballet est conçu comme un tableau animé. [...]
[...] Brillance des pas, énergie du mouvement. Pureté et beauté des lignes. Création 11 octobre 1948 du New York City Ballet. Impose une cadence inimaginable. Gourou. Despotique. Les 4 très grands ballets : New York City Ballet / Moscou / Paris / Esthète. Il aime les lignes, porte le néo classique à son paroxysme. Il ne cherche pas à faire passer de grandes idées dans ses ballets. Il faut être beau et virtuose. Le néo-classique n'est pas mort. S'exprime avec des chromatismes. [...]
[...] Connait bien les théories de Delsarte transmises par sa mère. Plutôt une danseuse de Vaudeville, ne se prend pas au sérieux. Gout pour l'exotisme, l'orientalisme. Fascinée par l'art japonais. La Loï Fuller, danse avec des voiles. On créé à cette époque en fonction de ce que l'on est, sans prendre en compte le voisin. Cadre de la libération du mouvement. Ted Shaw, époux de Ruth Saint Denis. Denis Shaw School : école où l'on apprend à danser sans contrainte, à se libérer, sur les bases du Delsartisme. [...]
[...] Chute au sol contrôlée. Donne une sensation de libération. OPPOSITION ENTRE DANSE ACADÉMIQUE QUI TEND À S'ÉLEVER, À S'ÉCHAPPER DU SOL (penser aux pointes), ET LA DANSE CONTEMPORAINE OÙ L'ON S'ABANDONNE, ON SE RELACHE. Le travail de M. Graham est tout de même millimétrée. Doris Humphrey : un peu en retrait au vu de la place que prend la précédente. Inspiration très identitaire aussi. Technique fondée sur le mouvement des équilibres. Grande interprète. Distingue le mouvement symétrique. Ne contrarie pas son corps contrairement à l'académisme catégories de geste (selon elle) : gestes sociaux (en famille, au travail) gestes fonctionnels gestes rituels gestes émotionnels 2 axes majeurs chez ces chorégraphes : M. [...]
[...] Tous les sentiments se traduisent de manière corporelle. Le delsartisme : diffusion facile aux USA. Emile Jacques Delcroze 1865 - 1950. s'intéresse à l'éducation corporelle pour les musiciens. Image des principes qui seront appliqués à la danse. "Le corps : lien entre la pensée et la musique". "Le rythme n'est perçu que par le mouvement". Mets au point une éducation fondée sur le travail rythmique, lié au geste à travers un solfège corporel complexe. Transcription en principes chorégraphiques. Initiateur de l'école chorégraphique expressionniste allemand. [...]
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