Selon la définition du dictionnaire Le Petit Robert en deux volumes la liturgie est le culte public et officiel instauré par une Eglise.
Son emploi, dans le sens qu'on lui donne aujourd'hui, remonte aux XVIème et XVIIème siècles et correspond plus à l'ordre du culte chrétien, l'ensemble des éléments de ce culte.
En grec classique le terme désigne un service public accompli au bénéfice de tout le peuple : les jeux ou un culte rendu aux dieux par toute la cité. On retrouve dans le mot même la trace de cela : lit-urgie de laos signifiant peuple et ergôn, oeuvre.
Dans la LXX le mot est employé à propos des fonctions cultuelles des prêtres juifs dans le Temple. Dans le Nouveau Testament on retrouve ce terme pour désigner aussi le ministère du Christ (Hé 8,2 et 4) ou le sacrifice spirituel des croyants s'offrant eux-mêmes à Dieu (Rm 15, 16 ; Ph 2, 17).
C'est seulement dans le Livre des Actes des Apôtres, chapitre 13, verset 2 qu'on le trouve désignant une célébration du culte chrétien : leitourgountwn de autwn tw kuriw ils célébraient le culte du Seigneur (trad. TOB) ...
[...] Les enjeux de la formation d'une liturgie dans l'Eglise Réformée de France. En 1938 est créée l'Eglise réformée de France, regroupant quatre Unions d'églises. Chaque Union entre dan l'unité avec ses propres traditions liturgiques et, dès lors, il faudra plusieurs étapes pour parvenir à une certaine cohérence dans la manière de célébrer le culte. En 1948 est adopté un premier projet de culte dominical. De 1963 à 1976 la réflexion se poursuit et aboutit à la publication d'une liturgie remise en cause dès 1981. [...]
[...] Magali GIRARD La musique dans la liturgie de tradition réformée Définition et histoire. Selon la définition du dictionnaire Le Petit Robert en deux volumes la liturgie est le culte public et officiel instauré par une Eglise. Son emploi, dans le sens qu'on lui donne aujourd'hui, remonte aux XVIème et XVIIème siècles et correspond plus à l'ordre du culte chrétien, l'ensemble des éléments de ce culte. En grec classique le terme désigne un service public accompli au bénéfice de tout le peuple : les jeux ou un culte rendu aux dieux par toute la cité. [...]
[...] La première liturgie réformée connue de langue française date de 1533. Elle a été mise en place à Genève notamment par Guillaume Farel qui projetait l'établissement d'un culte régulier. Il s'est inspiré pour cela des liturgies strasbourgeoises. C'est en effet en Alsace, en 1524, qu'est célébrée la première messe en langue vulgaire (l'allemand en l'occurrence), dans une chapelle de la cathédrale de Strasbourg. Elle suit la liturgie de la messe romaine sauf dans la célébration eucharistique où c'est l'Eglise elle-même qui s'offre dans l'obéissance, en union avec le Christ crucifié. [...]
[...] Le souci des rapporteurs du synode de 1996 d'en faire plus qu'un auxiliaire à la relation à Dieu apparaît bien à la lecture des textes. Déjà en 1992, Laurent Gagnebin, professeur de théologie pratique à l'IPT de Paris, affirmait : la musique accompagne, porte et prolonge notre méditation ; elle l'exprime aussi avec une telle intensité et vérité qu'elle est d'avantage qu'un simple commentaire[vi] et, citant lui-même Bernard Reymond : la musique ainsi entendue dit aussi ce qui ne pourrait être exprimé sans elle et ne saurait être considérée alors, comme un vulgaire auxiliaire Dans cette insistance on peut sans doute comprendre ce qui rendait les Réformateurs si méfiants à l'égard de la musique et des chants : peut-être leur capacité à porter bien plus que la parole, quelque chose d'inexprimable, donc au-delà du champ de la raison dans lequel ils cherchaient tant à garder les mouvements réformateurs. [...]
[...] La Cène n'est plus célébrée que le dimanche. Le chant d'assemblée apparaît. Les moments liturgiques de la messe sont adaptés pour pouvoir être chantés par tous. D'autre part le chant des psaumes se développe ainsi que celui des cantiques dont le nombre s'accroît d'année en année. Ainsi on voit que, à travers la recherche d'une plus grande participation de l'assemblée, le culte réformé introduit la pratique du chant et des répons comme inhérente à toute célébration. Calvin préconise leur usage dans la prière car c'est un bon moyen pour inciter les cœurs et les enflammer à plus grande ardeur de prier et ils aident l'intention de l'homme, autrement fragile et facile à divertir ( ) et ils l'a retiennent en la cogitation de Dieu. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture