[...] §1. Introduction
Quelques diverses raisons de l'intérêt pour ses compositions.
A) C'est la synthèse des styles baroques et des traditions.
Il y a une grande qualité comme de quantité de ces oratorios de la part de Haendel et cette forme est une invention de ce compositeur ; le genre de l'oratorio anglais. Il a été grandement influencé par la tradition italienne. Dans ses aspirations, il a eu celle d'être un compositeur d'opéra. Le cadre professionnel de l'artiste à cette époque, invite à se poser pas mal de questions sur la fonction sociale du compositeur qui était difficile et vaguement établie. G. Haendel avait un caractère particulier et par ce fait il a inventé un style d'écriture a qui reflète son caractère. Il a été également influencé par un milieu social qui lui imposé des choix artistiques. Son travail est issu des demandes de la société baroque anglaise et intellectuelle. La musique était conçue comme une activité sonore et non comme un texte littéraire, de plus le répertoire musical n'existait pas. Les compositions étaient écrites pour des moments existentiels comme des fêtes, des enterrements, des mariages, etc.). Les oratorios anglais de G. Haendel sont les premiers répertoires connus dans l'histoire de la musique (le Messie). Une partition est perçue comme un texte, comme un outil qui nous permet de revenir sur un travail artistique afin de le remanier à sa guise. La société baroque anglaise intellectuelle était plus libérale et au niveau artistique plus avancée que dans le reste de l'Europe. La reconnaissance pour Haendel de sa musique n'aurait pas été possible à l'époque dans un autre pays que l'Angleterre. Les notions de prestige et de liturgie ont été les normes des choix des oratorios d'Haendel. Il est le premier compositeur à avoir été célébré pour l'anniversaire du centenaire de sa mort. Il est également le premier compositeur pour lequel une biographie a été publiée. Le public anglais lui vouait une admiration en tant que compositeur.
§2. La mythisation du personnage de l'artiste
L'orthographe de son nom est multiple. Les styles musicaux de l'ère baroque sont à considérer comme des « nationalisations » des compositeurs à l'inverse de la Renaissance. On publiait des biographies afin de créer une mythisation du personnage de l'artiste à cette époque. Le mythe biographique naît au XVIII siècle, on cherchait des correspondances entre le caractère et la musique élaborée par le compositeur. De ce fait personne n'a jamais raconté grand chose précédemment sur J.S. Bach ou A. Vivaldi. On va retrouver cela plus tard au XIX siècle. Les portraits n'existaient peu à cette époque sur les musiciens. Une attention équivoque exista pour ce personnage d'Haendel et malheureusement peu pour d'autres. De ce fait, il a été le premier à être resté dans le répertoire musical. Il se produit un changement (...)
[...] L'air N06: Haendel pour résoudre un problème de texte se penche sur la question des sections et cela lui permit de le résoudre. Les modulations judicieuses entre la section A et B furent un moyen pour résoudre ce problème. Le retour de la section A conclu l'air. Haendel souligna le caractère logique entre les deux textes par sa musique. Il fallut une double forme binaire pour mettre le texte en place ce qui amena un cycle non traditionnel. Il trouva des modulations qui lui permirent d'innover et de mettre en place le lien entre les sections. [...]
[...] Les chœurs de l'acte 26, sont un exemple de popularité, de danse et de bourdon. La danse est suggérée par le chœur et par l'action scénique. Le texte suggère une visualisation qui n'existe pas, ce n'est un drame qu'à moitié. La musique cherche à produire une dimension visuelle, l'imagination dramatique. La scène 62 du 3ème acte : La tradition classique dans un traitement inclassable du point de vue de la forme. Il chercha une liberté formelle typique de la phase du drame. [...]
[...] L'échange des voix se fait comme dans un intermezzo ou un opéra buffa. Est-ce qu'Haendel connaissait la tradition italienne? Les duos sont des combinaisons de traditions de séria et de dialogues musicaux du buffo avec des échanges rapides de phrases syllabiques. En 1744 il organisa des saisons d'oratorios. A chaque saison il présenta deux nouveaux oratorios, un classique et un autre religieux. Semele et un autre Hercules sont inspirés des tragédies de Sophocle. Les genres de ces chefs-d'œuvre sont les meilleures productions d'Haendel. [...]
[...] Il y a là un esprit pastoral donné par Haendel qui donne une atmosphère de sérénité à la Reine troublée. Le génie du compositeur fut celui d'utiliser du contrepoint pour créer un climat de mœurs barbares ici. Pour l'harmonie, il utilisa des résolutions dans les aigus pour donner de l'expressivité au drame. Même si elle fut une erreur, Haendel utilisa encore des instruments anciens dans ses orchestrations comme l'archiluth qui peut rappeler l'esprit a camera italien de la cantate de chambre. [...]
[...] On est dans une morale moderne bourgeoise des rapports du mari avec les femmes. Tout est centré sur la figuration de la jalousie de la femme. Là se trouve la réflexion de cet oratorio. Iole est belle et en détresse totale. Cette mixture lui donne un charme qui suscite la jalousie de Dejanira. Quelques passages sur le travail d'Haendel. L'air 23 d'Iole : C'est une évocation de la mort du père. Les choix du point de vue de la structure sont tonals. [...]
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