Wagner (1813-1883) : Dans Tristan (1857-59) : extraordinaire travail de Wagner concernant l'instabilité tonale, quasi continue, liée à la tension. Dans Parsifal (1877-82) : enrichissement harmonique + utilisation du chromatisme.
Comment exploiter les possibilités du langage tonal après des œuvres aussi énormes ?
[...] Les manipulations de la série par Schoenberg dans la 1ère pièce de la suite pour piano op.25 (1925) : Präludium, Gavotte, Musette, Intermezzo, Menuet, Trio, Gigue (suite de danses) Präludium et analyse de la partition. Tous ces éléments d'analyse montrent le potentiel imaginatif présent dans la combinatoire de la série. La série n'est pas faite pour être entendue, on ne la perçoit pas en tant que tel : c'est un principe structurant (de structuration). On retrouve cela dans l'isorythmie du moyen age, la taléa et la color développés tout au long d'un motet ne s'entende pas. [...]
[...] Accomplissement du modèle atonal chez d'autres compositeurs Idée d'un monde atonal pas uniquement chez Schoenberg et ses élèves. Dans le même temps : - Désiré Paque (Belge, 1867-1939). Dés 1898 il écrit une pièce que l'on peut qualifier d'atonal : sonate pour violon et piano. En 1892 il conçoit un solfège atonal (Schoenberg est irrité par ce genre de personnage, car il veut être le seul face à l'histoire). - Karel Smulders (Tchèque, 1863-1934). - Alphonse Diepenbrock (Néerlandais, 1862-1921). - Wladimir Rebikov (Russe, 1866-1920). [...]
[...] C'est donc avec un outil issu du monde tonal que l'on obtient une idée de disparition de la tonalité. ("sans tonalité " n'a pas ici le sens des trois viennois) Gustav Mahler (1860-1911) Souvent considéré comme le dernier grand représentant de la tradition germanique (héritage de Beethoven), son œuvre est marquée par son corpus symphonique symphonies + 1 inachevée). La symphonie est pour Mahler un terrain d'expérimentation dans une forme classique où il se permet de nouvelles libertés : - effet de gigantisme (élargissement des pupitres) - association, amalgame avec d'autres genres, ajout de voix (chœurs), mélodie avec orchestre (4ème) qui fait intervenir un soprano solo (fusion symphonie/lied) 4ème Symphonie (1890-1900) début du 4ème mouvement (final) Evocation de la vie céleste. [...]
[...] Drame lyrique de Schoenberg : - Erwartung op.17 (1909) - La main heureuse op.18 (1910-13) - D'aujourd'hui à demain op.32 (1929) - Moïse et Aaron (inachevé, 1930-32) de Berg : - Wozzeck (1925) - Lulu (inachevé, 1935) Erwartung (Schoenberg, 1909), monodrame qui met en scène un seul personnage, une femme, composé pendant la période atonale. Le personnage est en état de crise, vidé de son identité, elle est appelée "die Frau". On assiste à une "après" action, on vient après le drame qui dévoile la résurgence par fragments d'une action passée. [...]
[...] En 1918, il sort un traité sur la couleur du son : Uber die klangfarbe. Dés 1919, il commence à composer selon un principe d'organisation des 12 demi-tons, et en 1920, il écrit De l'essence du fait musical, théorie décrivant une nouvelle manière de penser sa musique. - Roslavetz (russe) met en place un système d'accord synthétique (agrégats de six à huit notes), ensemble qu'il peut transposer sur les 12 degrés chromatiques. Cette technique lui permet de gouverner le plan structurel des hauteurs. [...]
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