Suite de sons de différentes hauteurs notés horizontalement, caractérisée par une unité et une forme précise (début, développement, fin), s'opposant à l'harmonie qui régit l'aspect vertical de l'agencement des sons. Les éléments essentiels définissant la m. sont l'intonation et le rythme. La structure élémentaire de la m. est l'intervalle. La m. apparut dans la musique occidentale à partir du développement de la cantillation, une forme de chant qui était utilisée dans la liturgie chrétienne (...)
[...] On préféra alors le terme d'opéra sérieux pour distinguer le m. de l'opéra bouffe. Le terme de m. fut pourtant employé jusqu'à la deuxième moitié du XIXe siècle pour désigner le théâtre musical de l'école italienne. En Allemagne et en France, ce terme recouvre des significations différentes. Le mélodrame en Allemagne En Allemagne, le m. désigne une forme artistique proche du melologo italien qui mêle musique et poésie (rarement de la prose), dans laquelle le texte est seulement déclamé et l'élément musical est laissé aux instruments qui illustrent cette déclamation. [...]
[...] Les exemples les plus importants sont la scène du cachot dans Fidelio de Beethoven et la scène des Gorges du Loup dans le Freischtitz de Weber. Pour la France, il faut citer ici les m. de Cherubini: Lodoïska, Les Deux journées et Médée; les m. de Bizet sont plus intéressants en raison de leur action dramatique: L'Arlésienne et la version originale de Carmen où les rapprochements entre le texte parlé et le chant produisent un effet suggestif d'une rare intensité. Sous l'influence de Pelléas et Mélisande de Debussy, le m. [...]
[...] est liée à l'harmonie. Au XXe siècle, la m. se vit attribuer une nouvelle fonction structurale dans la composition reposant sur des principes de construction stricts (douze sons ayant des fonctions égales) par l'école de Vienne (Schônberg, Webern). Avec l'introduction des tiers et des quarts de ton, ces systèmes sonores furent abandonnés. En tant que véritable miroir d'une culture musicale, la m. a été soumise, au cours des siècles, à des modifications; ce qui est bien perceptible dans les différences entre l'Orient et l'Occident: un Européen, habitué à ses règles mélodiques, aurait bien du mal à se faire aux m. [...]
[...] Le premier exemple notable a été le Pygmalion de J. J. Rousseau (1770) avec une musique de H. Coignet. Les artistes du mélodrame Le m. peut se développer en Allemagne grâce surtout à G. Benda, qui marque cette forme musicale de son empreinte avec Ariadne auf Naxos (1775) et Medea ( 1775), ainsi qu'à la lignée de ses successeurs tels que J. F. Reichardt (Der Toddes Herku-les, 1801), P. von Winter (Reinhold und Armida, 1780), F. Danzi (Cleopatra, 1780), I. X. [...]
[...] sont l'intonation et le rythme. La structure élémentaire de la m. est l'intervalle. La m. apparut dans la musique occidentale à partir du développement de la cantillation, une forme de chant qui était utilisée dans la liturgie chrétienne. L'évolution Encore très primitive dans les anciens chants liturgiques (rapports stricts entre un son et une syllabe, emploi de petits intervalles et diatonisme), la m. se développe avec le mélisme qui permet d'attribuer plusieurs notes à une syllabe et d'utiliser des intervalles plus importants. [...]
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