Dossier ayant pour sujet "Les quatre saisons" de Vivaldi. A travers celui-ci, nous nous pencherons tout d'abord sur le compositeur : sa vie, son époque, ses caractéristiques d'écriture, etc. Puis nous aborderons l'oeuvre, à travers une analyse aussi bien littéraire que musicale ; avec notamment un approfondissement de la partition pour le printemps, concerto le plus connu des quatre.
[...] Tel est l'hiver, mais pour cela, il nous apporte aussi de la joie. Au XVIIIème siècle, la diffusion du style concertant passa par Turin, et Paris découvrit les Quatre Saisons grâce au talent des élèves de Somis. Au XX XXème siècle, la capitale piémontaise est à l'origine de la renaissance de Vivaldi : le hasard devient alors la conclusion logique d'une histoire du violon entre Venise et Turin. Aujourd'hui, Vivaldi est l'un des compositeurs les plus interprétés et les plus appréciés du public. [...]
[...] On arrive alors dans le ton du relatif : do# mineur. r2 : La période r2 est reprise, en Do# mineur D : On retrouve le chant des oiseaux durant 7 mesures où les basses tiennent la tonique. Progressivement, les 1er et 2nd violons sont en homorythmie à la tierce, tandis que le violon solo poursuit son chant en hoquet r1': La ritournelle qui suit aborde r1. Cependant elle est plus longue mesures) ; de plus, le thème est transformé : on est bien en Mi Majeur, mais il est traité comme en miroir. [...]
[...] L'été (concerto :Avec son alanguissement, ses orages qui chassent moutons et bergers. 1er mouvement : Allegro non molto. Alangui par la chaleur, bercé par les vents, ce mouvement illustre les deux quatrains montrant l'engourdissement des hommes et de la nature devant la brûlure du soleil. Sous l'empire accablant du soleil qui écume Homme et troupeau languissent, et le pin se consume ; Le coucou entonne son chant, et lui font chœur La tourterelle et le chardonneret moqueur. Zéphyr souffle tout doucement, mais tout à coup Survient Borée, son ennemi, qui le secoue ; Le pastoureau gémit et tremble, car il craint Le choc de la bourraque, et son propre destin. [...]
[...] Il est surnommé Prete Rosso en raison de sa chevelure rousse. En 1709, Vivaldi n'est pas reconduit dans son poste à l'Ospedale della pieta. Mais il y est renommé en Tout en assurant son enseignement musical à l'hospice, il mena dans le même temps une vie assez active au théâtre Sant'Angelo pour lequel il composait des opéras. En 1716, on lui donne le poste de «maestro di concerti où il peut alors s'adonner à la composition de musique religieuse, telle des messes de Gloria, ainsi que l'oratorio Juditha Triumphans. [...]
[...] La Virtuosité : Il est difficile de parler de la virtuosité chez Vivaldi sans parler de la virtuosité de Vivaldi. Elle concerne au premier chef le violon solo (Registres les plus sonores, doubles cordes, etc). Dernière ritournelle, à la fin du dernier solo : qui si ferma a piacimento (ici, l'on s'arrête à volonté) Les Quattro Stagioni obtiennent un grand succès à Paris le 7 février 1728 aux fameux concerts spirituels Ces quatre admirables concertos sont les premiers du recueil opus publié par Le Cène vers 1724, sous le titre de Il Cimento dell' Armonia e dell' Invenzione (Le combat entre l'harmonie et l'invention), et dédiés au comte de Morzin. [...]
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