Exposé sur la musique du Moyen-Âge avec en détails : les grandes périodes (ars antica, ars nova) et les formes spécifiques décrites (motet, conduit, organum, technique du bourdon, du déchant, trope et séquence) ainsi que les noms des plus grands compositeurs (Leonin, Perotin, etc.). Document de 750 mots.
[...] Il peut être écrit à une ou plusieurs voix. La musique du conduit est dite homophone, c'est à dire que les différentes voix ont le même texte et le même rythme, note contre note. Son contenu est religieux mais pas liturgique ; plus tard, il sera aussi profane, moral, politique, etc Dans le conduit, la voix principale, le ténor, est à la basse mais n'est pas empruntée à la liturgie comme dans le motet : c'est une mélodie nouvelle à structure régulière. [...]
[...] ( texte nouveau sur une mélodie nouvelle : tous deux s'adaptent au texte et à la mélodie du plain-chant. ( interpolation purement mélodique : pour enjoliver certains passages du chant grégorien, on ajoute une mélisme. La séquence : Dans la séquence classique, les vers étaient chantés deux à deux sur la même mélodie, par deux demi-chœurs alternés. On obtint ainsi une série de versets doubles précédés et suivis d'un vers unique chanté à l'unisson. Les versets sont de longueurs très différentes. [...]
[...] Le motet : C'est le genre principal de l'ars antica. Il résulte de l'adaptation de textes aux voix supérieures des clausules de l'époque de Notre-Dame. C'est donc le texte (mot, motet) qui le caractérise puisque la musique existait déjà. Il fut d'abord religieux et en latin, chanté à l'église comme ornement de l'office (surtout à la fin). Comme il n'était pas liturgique, il fut bientôt en français, puis il devint profane (voire érotique), et interprété de plus en plus hors de l'église. [...]
[...] Les deux voix suivent le rythme du texte. ( mélisme contre mélisme dans le cantus mélismatique. Le rythme est libre mais, de part la répétition des consonances et des dissonances et la répétition des formules mélismatiques, il tend à devenir mesuré. Technique du bourdon : Sur une note longuement tenue (syllabe) du cantus, la voix organale développe un mélisme chanté sur la même syllabe. Le rythme en est libre, mais les chanteurs doivent veillés à donner la même durée aux syllabes des deux voix superposées. [...]
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