Exposé décrivant les différents genres musicaux marocains, les anciens et les plus récents ainsi que les instruments de musique utilisés. On cite également les principaux artistes du pays.
[...] Bien que jumelé incontestablement avec le luth, le rebab ne saurait intervenir hors du contexte de l'art arabo-andalou. A contrario, le luth a gardé la liberté d'interpréter toutes sortes d'autres répertoires. Duff et tar sont deux appellations pour le tambour sur cadre de la musique arabo-andalouse. Le tar se distingue toutefois du duff par son aspect circulaire et la présence de petites cymbalettes fixées sur des fentes du châssis. Les violons et altos n'apparaissent dans l'orchestre arabo-andalou qu'au XIXème siècle, en remplacement du rabab et à ce titre, posé verticalement sur le genou gauche de l'interprète. [...]
[...] Il s'agit d'une cérémonie nocturne dans laquelle les femmes forment une ronde autour d'un feu de branches légères. Au centre une douzaine d'hommes forment un cercle plus restreint, tous munis de bendir (grand tambourin rustique). Le thème musical s'établit par soubresauts puis succèdent alors les bendir sur lesquels la ronde des femmes commence à onduler. La danse arrive alors à son paroxysme lorsque la ronde des femmes se divise en deux coeurs qui se font face et se donne la réplique. [...]
[...] L'histoire de la musique d'al-Andalûs est encore difficile à retracer. La recherche musicale a toutefois connu deux évènements contemporains qui ont permis de renouveler la connaissance de cette musique. Le découvert des kharja (courtes stances poétiques en arabe dialectal, en roman ou en hébreu) en 1956 prouve que la société d'al-Andalûs était multi linguale et que les rapports entre les différentes communautés étaient fréquents. En outre, la découverte, il y a quelques années, du manuscrit d'al-Tifashi (XIIIème siècle) apporte un éclairage nouveau sur l'activité musicale d'al- Andalus. [...]
[...] Les danses collectives sont aussi nombreuses que les tribus. Elles s'associent à la poésie populaire déclamée ou chantée. Elles présentent de nombreuses variantes dont les plus connues sont ahidouss et ahwach. CHAآBI Le Chaâbi désigne la chanson populaire maghrébine. D'origine festive, le chaâbi marocain s'est surtout développé dans les villes. L'utilisation du langage populaire et la création de nouveaux rythmes ont fait de ce style un complément essentiel de la danse. Avec le développement du marché des cassettes et des soirées publiques télévisées, de nouveaux musiciens et chanteurs ont pu faire leur entrée sur la scène musicale marocaine. [...]
[...] Les instruments de la nouba : la structure de base des instruments de la musique arabo-andalouse rassemblait sans doute le luth, la vièle en forme de barque et des percussions à membrane. Au XIIIème siècle, un instrument à vent, le buq, remporte la faveur du public d'al-Andalus. C'est l'instrument le plus parfait et il convient surtout à la danse. Le luth est l'instrument par excellence de la musique savante en al- Andalus. De nos jours, il appartient aussi au répertoire populaire marocain à travers le malhun, dérivé de la musique andalouse. [...]
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