Science du beau dans le domaine de la musique. La réflexion sur la signification, la fonction et la valeur de la musique commença déjà dans la Grèce antique. Les pythagoriciens furent les premiers à insérer la musique dans leur système philosophique complexe. La musique était considérée comme un système de valeurs numériques ayant une importance aussi bien métaphysique (en rapport avec l'harmonie des sphères) que morale (en raison de son influence sur l'âme humaine). C'est à cause de cette conception que persiste au Moyen-Age la cassure entre musica specultiva et musica pratica (...)
[...] La Camerata défendit le style monodique avec l'œuvre notamment de son théoricien V. Galilei. IV) Le XVIIe siècle : la seconda pratica Le XVIIe siècle voit pour la première fois un compositeur défendre son art: Monteverdi, répondant aux attaques de G. M. Artusi, formule un certain nombre de principes musicaux fondamentaux. Sa contribution à la seconda pratica, un style de composition dans lequel la musique suit le texte et son contenu, montre, par rapport aux œuvres de ses contemporains, qu'il s'agit d'un style nouveau et moderne. [...]
[...] On mit au point des théories sur l'origine de la musique (H. Spencer, C. Darwin, R. Wallaschek, J. Combarieu) et on se consacra à l'histoire de la musique, en particulier au développement de sa technique formelle (H. Riemann). VII) Le XXe siècle : une diversité des courants et tendances Le XXe siècle est marqué par la diversité quasi infinie des courants et des tendances. Dans les pays de langue germanique, le début du siècle est dominé par l'expressionnisme, tandis qu'à Paris le mouvement d'avant-garde est remplacé, juste après la guerre, par le formalisme néo-classique stravinskien. [...]
[...] Le monde de la musique fut déchiré en France par un certain nombre de «querelles». Lors de l'une d'elles, on comparait l'importance respective de certains compositeurs (Lully et Rameau, Gluck et Piccinni); dans l'autre, on se querellait sur l'importance respective de l'école française et italienne. La plus célèbre fut la querelle dite «des Bouffons» qui fut déclenchée par un spectacle italien donné à Paris (1752-54). Les encyclopédistes et avant tout Rousseau tenaient l'opéra buffa italien pour plus proche de la réalité. [...]
[...] Le musicien était à ses yeux celui qui méditait sur la musique et l'abordait avec la puissance de la spéculation sans s'enfermer dans la prison de la pratique. En raison de cette conception, il n'y eut pratiquement aucun échange entre les théoriciens de la musique qui enseignaient la musique comme science dans le cadre du quadrivium et les érudits qui composaient. Johannes de Grocheo s'opposa le premier à la conception de Boèce. Mais il fallut attendre J. Tinctoris pour pouvoir parler d'une véritable renaissance de l'esprit empirique, parallèlement au renouveau d'intérêt pour la philosophie aristotélicienne. Les théories musicales de H. [...]
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