La chanson
[...] Carosone (né en 1920), pour quelques arrangements spirituels de chansons anciennes et nouvelles; P. Di Capri (né en 1940), avec ses interprétations de chansons classiques sur une musique dansante moderne. II) Le chant Présentation Expression de la voix humaine, visant à interpréter une ligne mélodique. L'art du c. et sa pédagogie ont été cultivés surtout dans l'antiquité postclassique et de la Renaissance jusqu'à nos jours. Le chant dans l'antiquité Il n'est plus possible, aujourd'hui, de se faire une idée précise du c. [...]
[...] Une position centrale, dans cette évolution, est occupée par le c. grégorien, issu d'un développement des c. rituels romains. On donnait la préférence aux voix douces, aiguës et claires, qui possédaient une grande étendue. La méthode d'enseignement la plus courante était celle de la psalmodie, le modèle du c. des psaumes, qui se fondait sur la réforme de Guido d'Arezzo et servait à travailler la fermeté de l'intonation et la recherche de la beauté et de la pureté du son. [...]
[...] On parvint à la fin à un accord sur une ligne didactique commune, à laquelle contribuèrent aussi les physiologistes dont les connaissances en la matière avaient progressé à grands pas. Ainsi put se développer une méthode d'apprentissage du c. unitaire et valable pour toutes les races et pour toutes les langues. L'expérience empirique de la vieille école alliée aux nouvelles connaissances physiologiques, permettent aujourd'hui d'obtenir d'excellents résultats. [...]
[...] Une puissante organisation éditoriale contribua à diffuser ces productions, sous diverses formes, à travers tout le pays, favorisant l'assimilation du ragtime et du blues. Tous ces éléments conflueront dans l'œuvre d'une série de compositeurs tels que I. Berlin, J.D. Kern, G. Gershwin, C. Porter et H. Arien, qui, à travers le monde de Broadway puis de Hollywood (à partir des années donnèrent naissance à la manifestation la plus typique de la chanson américaine et ouvrirent définitivement la voie à ce que nous connaissons aujourd'hui sous le nom de musique légère. [...]
[...] Donati et D. Mazzocchi, qui défendaient les mêmes thèses que Caccini, exercèrent une influence durable sur l'art du XVIIe siècle. A l'opposé des Allemands, qui suivirent les enseignements des Italiens, les Français développèrent leur propre esthétique du c. Ils préféraient au bel canto et à sa richesse d'ornements une manière de chanter où l'élément dramatique était plus accentué, et qui cherchait son fondement dans la raison et dans la clarté. M. Mersenne décrit dans son Harmonie universelle de 1636 les grandes lignes de l'école française de cette époque : chanteur doit posséder une représentation claire du son, afin que la voix obéisse à l'intonation parfaite. [...]
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