Exposé sur les grands artistes wagnériens ainsi que sur l'évolution du chant wagnérien, de 1900 à 1918.
[...] Le Biterolf de Karl Armster n'est pas vaillant et déçoit terriblement. Quant à Leon Rains, la voix est neutre, sans relief et sans la moindre chaleur (Ein furchtbares Verbrechen). Dans l'ensemble, malgré certaines inégalités, cet enregistrement est intéressant, ne serait-ce que par son caractère historique - 8 / 10 - Opéra de Paris Paris résista pendant des années au raz de marée wagnérien. Depuis 1870 et principalement l'écrit Une capitulation le public français extrêmement chauvin boycottait le germanisme de Wagner. [...]
[...] C'est durant son séjour dans cette ville qu'il développa sa voix de Heldenbariton et put débuter le 25 novembre 1897 dans le Wotan de Walküre suivi de celui de Rheingold et de Siegfried Gunther compta également parmi l'un de ses grands rôles. Il fut engagé à Covent Garden où il fit des débuts fracassants dans le Hollandais. C'est dans ce rôle qu'il débuta à Munich, le 11 janvier 1898. Dès lors, la métropole bavaroise fut son quartier général. Le 16 janvier 1900, il aborda le rôle de Sachs. [...]
[...] Richard Strauss l'appella au festival de Salzbourg en 1921. Dès 1925, elle chanta Elektra à Londres en alternance avec Frida Leider, ainsi que Senta. La même année, elle chanta à Vienne sous la direction de Franz Schalk le rôle de die Färberin de la femme sans ombre et Brunnhilde dans Die Walküre aux côtés de Lotte Lehmann, Maria Olszewska et Lauritz Melchior. En 1926, elle chanta Ortrude, Violanta, la reine de Saba et Aida avec Leo Slezak. Elle débuta au Met de New York en 1928 dans Tristan und Isolde avec Rudolf Laubenthal, Karin Branzell et Michael Bohnen : Das Ereignis des Abends war Gertrude Kappel. [...]
[...] Il est mort à Leipzig en août 1955. De 1899 à 1909, Bayreuth afficha dans le rôle de Loge, le superbe Otto Briesemeister, auquel succéda pendant deux ans, Heinrich Hensel qui fut également un Heldentenor de renom, puis K. Wenkhaus. - 1 / 10 - Le rôle d'Alberich fut confié à Friedrichs, Nawiasky, Max Dawison et surtout Eduard Habich, Nibelung génial. Hans Breuer, dont nous pouvons entendre des extraits de Rheingold et Siegfried sur microsillon, incarna le frère d'Alberich de 1896 à 1914 Il fut donc le second Mime de Bayreuth. [...]
[...] Son activité le conduisit à Vienne de 1920 à 1923 et à travers l'Amérique en 1923-24 au sein d'une compagnie allemande d'opéras. Il dut quitter l'Allemagne en 1939 à cause des persécutions antisémites et s'établit à New York comme professeur de chant. Walter Kirschhoff Walter Kirschhoff (Berlin 17 mars 1879 Wiesbaden 26 mars 1951). Destiné à la carrière d'officier de cavalerie, il étudia le chant à Berlin auprès d'Eugen Robert Weiss, de Lili Lehmann et enfin, à Milan. Il débuta à Berlin en 1906 dans le rôle-titre du Faust de Gounod. [...]
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