Il s'agit d'un article réalisé dans le cadre d'un séminaire de Lettres modernes, lequel a pour objet l'initiation à la méthodologie journalistique. En effet, il s'agit de savoir rédiger un article à la fois succinct et précis dans un domaine pré-déterminé.
En l'occurrence, le thème étant la musique.
Cet article est consacré au « raï ». Il s'efforce de retracer l'évolution du raï et de fait met en exergue tous les éléments historiques importants ainsi que ce qu'il représente aujourd'hui.
L'ensemble de cet article nous offre une vision claire de ce qu'est le raï.
[...] Cette musique remonte aux origines de l'histoire arabe. Mais c'est au début du XXe siècle qu'elle se répand dans l'ouest de l'Algérie, dans la région d'Oran. Au départ, elle n'est chantée que par les femmes lors des cérémonies de mariage et de circoncision. Comme les femmes n'avaient pas le droit de se mélanger aux hommes, seules leurs voix traversaient les murs. C'est pourquoi jusqu'à aujourd'hui, un des critères importants pour être un bon chanteur de raï, c'est d'avoir une voix fine et travaillée. [...]
[...] Cela n'a certes qu'une valeur anecdotique, mais dans les rues d'Oran, la capitale du raï, on y tient quand même. L'Algérie voit fleurir presque chaque année des nouvelles stars, qui relèguent au rang de cheickh les anciennes. La star montante est Faudel, né en France en 1987, en banlieue parisienne. Ce cheb a su mêler chanson française et raï, un peu comme le fit au début des années 1990 Khaled, désormais cheickh. Mais cheickh ne veut pas dire qu'on est usé. Khaled reste encore jusqu'à aujourd'hui le maître incontesté de la musique raï dans le monde. [...]
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