Tout d'abord la chanson s'ouvre par le motif de l'oubli : « Il faut oublier », « Tout peut s'oublier », comme s'il y avait une possibilité d'effacer ce qui était négatif dans leur vie de couple.
Brel a recours à une rythmique terne, martelée, lourde pour développer le thème sur laquelle s'engage le poème : « Il faut oublier ».
Les phrases sont incomplètes, elliptiques ou d'une construction haletante : « Tout peut... qui s'enfuit déjà » (vers 2-3), « A savoir comment » (v.8), « A coups de pourquoi » (v.11) (...)
[...] ces amants-là qui ont vu deux fois leurs coeurs s'embraser : deux fois exprime un espoir discret. Il symbolise le couple. Le thème du double revient d'ailleurs de façon insistante dans cette chanson. A l'image de ce couple, le rouge / le noir l' or / la lumière sont complémentaires malgré leurs différences. L'histoire de ce roi reprend l'image du conte : l'amour fait des hommes des rois et des reines, l'amour les élève. On retrouve là les thèmes médiévaux de l'amour courtois. [...]
[...] Le poète évoque un couple qui se défait. L'auteur évoque l'envie d'oublier : Une atmosphère lourde : Tout d'abord la chanson s'ouvre par le motif de l'oubli : Il faut oublier Tout peut s'oublier comme s'il y avait une possibilité d'effacer ce qui était négatif dans leur vie de couple. Brel a recours à une rythmique terne, martelée, lourde pour développer le thème sur laquelle s'engage le poème : Il faut oublier Les phrases sont incomplètes, elliptiques ou d'une construction haletante : Tout peut . [...]
[...] Les images et symboles sont d'une beauté lourde, d'une amplitude nouvelle volcan, terre, ciel renvoient à la puissance de l'amour enrichie par les forces naturelles. Le bouquet final L'amour est comparable aux feux de la terre et du ciel. C'est une puissance naturelle. Le volcan éteint duquel le feu rejaillit est ici le symbole d'une passion qui gronde et qui renaît. Les terres brûlées sont les plus fécondes beautés de cette image de la maturité. Le ciel flamboie il s'agit du produit des alliances. Le feu du ciel est aussi symbole de l'illumination la plus intense, la plus insupportable qu'un être puisse vivre. [...]
[...] Enfant de la Belgique, il célébra son plat pays il proclama qu'on peut vivre debout il débusqua la bêtise, mais il chanta aussi l'amour, comme dans cette chanson célèbre Ne me quitte pas composé en 1959. Jacques Brel ne se raconte pas dans ses chansons. Aussi ne faut-il pas voir dans ce texte une confidence autobiographique. Si nous appelons l'homme qui parle ici à la 1ère personne le poète c'est au sens de l'auteur- compositeur de la chanson et non l'individu Jacques Brel. [...]
[...] La belle est honorée par son chevalier. On relève ainsi une beauté discrète et touchante dans cette composition. On note aussi que le rythme emporté et léger du rêve s'oppose à la lourdeur de la première strophe du poème. Celui qui dis rêve lui-même à la reprise d'un amour qu'il sait mort. C'est ainsi qu'il exprime sa passion qui écrase sa volonté et son bon sens III/ De plus on retrouve un espoir exalté : La passion L'espoir apparu avec l'évocation de l'amour va s'amplifier jusqu'à une démesure fiévreuse produit de la passion. [...]
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