Chant des Partisans, chant de la libération, Joseph Kessel, Maurice Druon 1943, chant populaire, Seconde Guerre mondiale, Résistance, oeuvre de propagande, valeurs collectives, hymne à la liberté
Ce chant populaire appartient à la poésie engagée. Il est composé en 1943 pendant la Seconde Guerre mondiale. La musique inspirée de chants bolchéviques d'Anna Marly et le texte est de Joseph Kessel et de Maurice Druon. Ce chant devient l'hymne de la Résistance française sous les années de l'occupation. Ce chant qui appelle à la résistance montre l'amplification du mouvement en France à partir de 1942-43, et la détermination des résistants à lutter pour la libération. Il s'agit aussi de montrer à travers les paroles, cette période sombre de l'occupation de la France par les Allemands. C'est une oeuvre de propagande.
[...] Il s'engage dans la Résistance et rejoint Londres en janvier 1943. Anna Marly (1917- 2006) est une chanteuse et guitariste d'origine russe. Réfugiée à Londres, elle s'engage en 1941 dans les Forces françaises libres. C'est là qu'elle compose, à la guitare, en 1942, les paroles russes et la musique du " Chant des Partisans". Bbc Radio Londres est le nom donné aux programmes en langue française durant la Seconde Guerre mondiale Description Le chant des partisans est composé de 4 quatrains (strophes de 4 vers) avec des rimes suivies, suffisantes ou riches. [...]
[...] ; « le vol noir des corbeaux » : métaphore : fait allusion aux bombardiers allemands appelés stuckas, « noir » : référence l'uniforme SS + mort amplifiée grâce au « corbeaux » qui sont des charognards -« les cris sourds » : oxymore : évoquation de la répression subie par les résistants et des cris des torturés ; « pays qu'on enchaîne » : personnification de la France : qui subit la volonté nazie ; énumération des différentes parties du peuple français : combattants volontaire, ouvriers d'usines contrôlées par les Allemands ect ; « prix du sang » : appel au meutre ( La deuxième strophe est une injonction à entrer en résistance : -emploi de l'impératif : urgence d'agir ; champ lexical des armes : énumération : montre la Résistance comme une armée de combat ; « paille /mitraille ; couteau /fardeau » ect : rimes internes: adoucissent violence des vers ( La strophe 3 justifie le combat des résistants contre l'ennemi qui a mené la France dans une situation désespérée, de « haine », de «faim» et de « misère » ; pour libérer les prisonniers français « frères » ainsi que pour retrouver une vie meilleure. Elle est aussi l'expression du sentiment de satisfaction de la part des partisans qui agissent. -allitération en r : créant une insistance ; vers 11 et 12 : opposition : pays en paix et pays qui lutte : rend compte de la brutalité de la situation ( La strophe 4 exprime l'espoir qui renait, les sacrifices des partisans et la soif de liberté. [...]
[...] Il donne une version rock au tempo rapide en changeant début de la mélodie. La deuxième strophe notamment a été supprimée car, dans le contexte terroriste actuel, le groupes a eu la volonté d'enlever les paroles incitant à la tuerie, à la guerre. Ils ont également cherché à rapprocher le texte d'un combat plus proche des difficultés actuelles (citation : « restez motivés pour la lutte des classes. »). Ainsi, en plus de l'ajout d'un refrain, on constate que l'ordre des paroles est légèrement différent. [...]
[...] Il présente également la Résistance de façon anonyme car ce sont des femmes et des hommes de tous horizons politiques et religieux qui n'ont pas hésité à sacrifier leur vie pour combattre l'occupant nazi. • Le chant des partisans glorifie la Résistance, rappelle son rôle déterminant dans la conquête de la liberté et la défense des valeurs humaines. • Les nombreuses reprises de cette montre que le devoir de résister reste intemporel. • Cet hymne à la Résistance est un hymne à la liberté. [...]
[...] Ce chant est donc un élément de notre patrimoine. - Joseph KESSEL est un journaliste et romancier français. Né de parents Juifs en février 1898 en Argentine, il meurt en 1979 dans la région parisienne (95). Il obtint en 1915 sa licence de lettres et est engagé dans un Journal. Il s'essaya aussi pour le théâtre avant de s'engager comme volontaire fin 1916, d'abord dans l'artillerie, puis dans l'aviation. Durant le drôle de guerre, il rejoignit la Résistance et s'engagea dans les Forces aériennes françaises libres du général de Gaulle avec son neveu et ami Maurice Druon. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture