Beethoven, hymne à la joie, analyse musicale, présentation générale, Symphonie n°9, Ludwig van Beethoven, romantisme, chancelier Melternich, Ode à la joie, Friedrich von Schiller, version de Karajan
L'oeuvre musicale à analyser est L'Hymne à la joie de Beethoven, quatrième et dernier mouvement de la Symphonie n°9 en Ré Mineur, composée à partir de 1822 et finalisée en 1824 à Vienne.
Ludwig van Beethoven est un compositeur et pianiste allemand née à Bonn en 1770 et mort à Vienne en 1827. Considéré comme le dernier représentant du Classicisme (période musicale majeure du XVIIIe siècle), il a tout de même amorcé le Romantisme du XIXe siècle. Très populaire pour sa musique symphonique, il excelle également pour ses pièces pianistiques et celles de musique de chambre.
Frappé par la surdité à seulement 27 ans, il continue d'écrire les oeuvres les plus célèbres encore aujourd'hui, se construisant une réputation comme étant le symbole du génie humain. Son style en témoigne, il célèbre le triomphe de la joie et de l'héroïsme malgré la fatalité du destin qui ne lui a offert qu'isolement et miséricorde.
[...] Considéré comme le dernier représentant du Classicisme (période musicale majeure du XVIIIe siècle), il a tout de même amorcée le Romantisme du XIXe siècle. Très populaire pour sa musique symphonique, il excelle également pour ses pièces pianistiques et celles de musique de chambre. Frappé par la surdité à seulement 27 ans, il persévère tout de même à écrire les œuvres les plus célèbres encore aujourd'hui, se construisant une réputation comme étant le symbole du génie humain. Son style en témoigne, il célèbre le triomphe de la joie et de l'héroïsme malgré la fatalité du destin qui ne lui a offert qu'isolement et miséricorde. [...]
[...] Source :L'Hymne à la joie : la musique, langue de l'Europe ? - YouTube [HYPERLINK: https://www.youtube.com/watch?v=UpYMEqTI3lE&ab_channel=FranceMusique] Sens de l'œuvre : Intentions de l'artiste - pourquoi il a réalisé l'œuvre - dans quel but - en quoi l'œuvre est intemporelle ou universelle : Beethoven a voulu mettre en scène le souffle de liberté naissante après le désastre qu'il y a dans l'ode de Schiller. Comme il a été dit plus haut, sa symphonie s'est hissé au sommet de la popularité, on la retrouve encore même aujourd'hui par moment, la rendant ainsi intemporelle. [...]
[...] Dans la traduction française, l'adaptation est en vers libres. Dans cette partie là de l'hymne, on se retrouve évidemment avec un chœur accompagné d'un orchestre symphonique. Les paroles font ressentir une joie immense et des exclamations. Source : connaissances personnelles Analyse musicale : Du côté musical, Beethoven a composé son hymne en se basant sur certains codes disponibles à l'époque au sein d'une forme de l'hymne patriotique. Il s'inspire du caractère solennel de l'hymne anglais où chaque mot est posé sur une note et d'une mélodie en forme d'arche, qui monte et qui redescend sur la partition comme on peut le retrouver dans La Marseillaise. [...]
[...] Il se ressent dans la musique mais dans toutes les autres formes d'art également. Vienne est la capitale et la plus grande ville d'Autriche, elle est l'un des neuf État fédéré du pays et un carrefour de communication pour le continent européen. A cette époque, Napoléon 1[er] domine une immense partie du territoire et s'installe brièvement en ville pour faire affaire avec le chancelier Melternich au sujet de la répartition des terres. Source : Histoire de Vienne Wikipédia (wikipedia.org) [HYPERLINK: https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_Vienne#Le_XIXe_siècle] Présenter le contexte : Contexte historique dans lequel l'œuvre a été créée - Rôle et destinataire de l'œuvre musicale : L'Hymne à la joie a été composée en hommage au roi Frédéric-Guillaume III de Prusse, alors que l'Europe se remet des guerres révolutionnaires et napoléoniennes. [...]
[...] La mélodie se construit autour des 2 phrases A et B que Beethoven a organisé ainsi : AABABA. Chez lui, la voix soliste commence l'ode pour finir par être accompagnée avec le chœur tout entier sur le dernier BA. Karajan utilise ce schéma là pour son arrangement en intensifiant juste le niveau sonore et le nombre d'instruments. A la différence de Beethoven, sur ses 3min d'arrangement, on ne retrouve plus l'introduction de l'ode de Schiller où on se retrouve dans un désastre dans lequel le souffle de la liberté s'élève. [...]
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