ADP Aéroports de Paris, privatisation, loi du 22 mai 2019, RIP Referendum d'Initiative Partagée, alliance politique
C'est une analyse / revue de presse sur la privatisation des aéroports de Paris : l'État doit-il privatiser ses ADP ?
Nous avons mobilisé différents articles pour traiter ce sujet. Les Échos a publié un article le 12 mars intitulé : Valérie Rabault « Si Macron ne tient pas compte du million de signatures sur ADP, ce sera une faute politique ». Un autre article des Échos s'intitule « La privatisation d'ADP s'éloigne malgré l'échec de l'appel au référendum », paru le même jour. Les articles « Privatisation du Groupe ADP : surmonter l'échec du référendum d'initiative partagée » et « radiographie d'un échec » sont parus dans Le Monde à la même date.
[...] Un autre article des Échos s'intitule « La privatisation d'ADP s'éloigne malgré l'échec de l'appel au référendum », paru le même jour. Les articles « Privatisation du Groupe ADP : surmonter l'échec du référendum d'initiative partagée » et « radiographie d'un échec » sont parus dans Le Monde à la même date. De nombreux opposants Un million de signatures Le référendum d'initiative partagée (RIP) n'a pas atteint l'objectif des 4,7 millions de signatures requises pour l'emploi d'un référendum mais ce résultat reste tout de même très significatif. [...]
[...] Une alliance politique inédite contre cette loi La cession des parts de l'État d'ADP ne convient pas à tous les Français. En effet, le désaccord est tel que des alliances politiques improbables ont vu le jour. Se sont unis Les Républicains, La France Insoumise, le Parti Socialiste ou encore ATTAC (Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne) pour contrer la privatisation de ADP. La première étape du RIP était donc de réunir le soutien de parlementaires, chose faite grâce à une alliance inédite de la droite et de l'ensemble de la gauche. [...]
[...] Depuis janvier, le titre ADP a perdu presque de sa valeur. L'État pensait pouvoir récupérer 9 milliards d'euros avec la vente de ses parts mais en ce moment elles ne sont plus valorisées qu'à 6 milliards. Laurent Saint-Martin, député LREM du Val-de-Marne, qui avait pourtant défendu cette opération, reconnaît que ce processus de privatisation ne doit pas avoir lieu aujourd'hui, mais seulement dans des conditions favorables à l'État. Conclusion Le processus de privatisation des aéroports de Paris est un débat national qui partage la classe politique sur différents aspects : la peur d'une opération aux répercussions négatives, comme l'a été la privatisation des autoroutes, le contexte d'instabilité du marché actuel freine même les partisans d'une opération de privatisation d'ADP. [...]
[...] Comment les opposants à la privatisation d'Aéroports de Paris argumentent-ils leur opinion ? La loi pour "la croissance et la transformation des entreprises" a posé la question de la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP). La vente du capital d'ADP a créé débat, étant donné sa place de leader mondial du transport de passagers et de premier propriétaire foncier d'Île-de-France. Mais l'État espère récupérer près de 9 milliards d'euros et ainsi combler une partie de son déficit (de 2.322,3 milliards d'euros). [...]
[...] Les politiques ne souhaitent pas reproduire ce phénomène et se sont opposés à la privatisation d'ADP qui risque de subir le même processus selon eux. D'autres opposent l'argument écologique et d'aménagement du territoire : les trois aéroports Charles de Gaulle, d'Orly et du Bourget représentent 7000 hectares de terrain. Or, avec une privatisation d'ADP, il est possible que les entreprises décident de bétonner sans contrôle et ainsi rentabiliser au maximum leur investissement. Le doublement des espaces de bureaux est déjà annoncé. [...]
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