Méthodologie, écriture journalistique, angle, sujet, Elle, le Parisien, genre, source d'informations, message essentiel, 5 W, lisibilité, mot, riche, répétition, niveaux, attirer, lecteur, contextualisation, citation, attaque, principes
Ce document est un guide méthodologique pour l'écriture journalistique. Ainsi est abordé : l'angle, les grands principes pour rédiger un message clair afin de transmettre le message essentiel, l'écriture journalistique, mais aussi les méthodes pour attirer et garder le lecteur.
[...] Une fois l'angle choisi et validé, il faut s'y tenir et le creuser le plus possible. Il faut épuiser son angle. Tout savoir ou presque. Il ne peut y avoir de bon papier sans un angle clair, bien cerné et bien exposé. Sinon, à l'arrivée, on aura du gloubiboulga. Souvent, les papiers confus ou difficiles à lire sont des papiers mal anglés dès le départ. Tout part de l'angle. De nos jours, les angles sont de plus en plus étroits, car les lecteurs ont pris l'habitude de zapper. Les seuils de lecture diminuent. [...]
[...] Méthodologie de l'écriture journalistique Premier principe : l'angle On ne peut pas tout dire sur un sujet. Encore moins sur un thème. Sinon, nous n'écrivons pas un article, mais un livre ou une encyclopédie. Nous sommes limités par le temps, le nôtre et celui de nos lecteurs/auditeurs/téléspectateurs et par la place dont nous disposons. Il faut donc choisir un angle. Qu'est-ce qu'un angle ? Si l'on conçoit un sujet comme un gros gâteau, l'angle sera une tranche de ce gâteau. [...]
[...] On commence par l'humain et le concret, on l'a dit. On problématise, on explique et on contextualise ensuite. On découpe le papier en infos, de la plus importante à la moins importante, en regroupant les choses qui vont ensemble. Il n'y a jamais de retour en arrière. On avance, on progresse, d'une idée à une autre. Quand on a fini avec une info, on passe à la suivante. On alterne, l'humain, le vivant, avec le contexte et les infos « dures ». [...]
[...] Bref, dès que le papier est un peu long, on fait un plan, même succinct. Enfin, l'orthographe, la grammaire, la syntaxe et la ponctuation doivent être impeccables. Aucune faiblesse n'est tolérée dans ces domaines. Veiller tout particulièrement à l'orthographe des noms propres. Si le nom d'une personnalité politique, d'un sportif, d'un artiste, d'une ville ou d'un pays est mal orthographié, votre papier perd définitivement toute crédibilité. Même si vous pensez tenir le prochain Prix Albert Londres, c'est trop tard, le lecteur ne vous croit plus. Mieux vaut « perdre » deux minutes à vérifier. [...]
[...] Le lecteur ne vous lira pas. De la même manière, le papier n'est jamais la suite du chapeau. D'ailleurs, le chapeau s'écrit toujours après le papier. Quatrième grand principe : attirer et garder le lecteur L'intérêt du lecteur n'est jamais acquis. Sa fidélité non plus. Il faut donc l'informer le plus complètement possible, l'attirer, l'intéresser, maintenir cet intérêt tout au long du papier, lui laisser une impression positive qui l'incitera à nous lire à nouveau. Un bon papier, c'est un papier vivant. [...]
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