Euthanasie, suicide assisté, vie, mort, maladie incurable, souffrances physiques ou morales, acharnement thérapeutique, homicide, meurtre, membres du personnel médical, droit à l'euthanasie, dilemme cornélien, croyances religieuses, euthanasie active, patients en fin de vie, euthanasie passive, mourir dans la dignité, loi Claeys-Leonetti de 2016, sédation profonde et continue, légalisation de l'euthanasie, SFAP Société Française d'Accompagnement et de Soins Palliatifs, Covid 19, existentialisme
L'euthanasie désigne l'acte médical consistant à provoquer intentionnellement la mort d'un patient afin de soulager ses souffrances physiques ou morales considérées comme insupportables, soit en agissant à cette fin, soit en s'abstenant d'agir. C'est aux États Unis, en Ohio, que commence l'histoire moderne de la dépénalisation de l'euthanasie où, en 1906, le parlement propose une loi ayant pour but de permettre au patient de demander qu'on mette fin à sa vie après avis d'une commission.
[...] En Écosse, la proposition de loi pour autoriser le suicide assisté de 2013 est rejetée par le parlement écossais en 2015. Toute forme est donc interdite. Quant à la Suède, l'euthanasie active y est interdite, mais l'euthanasie passive a été légalisée en 2010. Le suicide assisté est toléré. En Suisse, l'euthanasie active n'est pas admise, mais l'euthanasie passive et le suicide assisté sont tolérés depuis 1942. V. Dans la tête d'un proche Nous avons recueilli le témoignage de Delphine, qui s'est dévoilé dans une interview. [...]
[...] Le texte de la loi n'inclut aucune mention de l'euthanasie, mais prévoit qu'un patient atteint d'une maladie incurable et ayant des souffrances exceptionnelles peut demander l'aide médicale à mourir. La loi a reçu plusieurs critiques, surtout pour son utilisation d'euphémismes en employant le terme d'« aide médicale à mourir » au lieu d'« euthanasie ». Il était prévu que le gouvernement fédéral conteste cette loi devant les tribunaux. Finalement, le gouvernement du Canada légalisa lui-même l'aide médicale à mourir en 2016. En Colombie, l'euthanasie est réglementée selon la résolution de 2015. [...]
[...] Cependant, l'euthanasie et l'aide au suicide assisté sont toujours illégales. « La loi a constitué des avancées, notamment en termes de reconnaissance du droit des malades, mais on en voit aujourd'hui les insuffisances. », constate Olivier Falorni. D'après un autre député, la loi actuelle « apporte une solution pour un petit pourcentage de fins de vie, mais le plus souvent, elle n'est pas sollicitée par les malades et est assez peu plébiscitée par les soignants. » Olivier Falorni renchérit : « On a des Français qui, lorsqu'ils en ont les moyens physiques et financiers, s'exilent en Belgique ou en Suisse, par exemple, pour bénéficier d'une aide médicalisée au décès. [...]
[...] Quand il n'y a plus de raison d'exister, et dont la mort est égale pour l'ensemble de la population ? Quand la souffrance même de vivre d'une personne en état de conscience n'est plus supportable, pourquoi donc prolonger son supplice au nom de lois bien enclines à la conformité d'une bonne morale. Cela étant dit, un homme qui veut mourir y parviendra de tous les moyens et il est bien ridicule de penser le contraire. Car à ce moment précis, tout lui est égal, mais la douleur par exemple, nous la ressentons. [...]
[...] En 2015, la Cour suprême du Canada a unanimement décidé que les adultes canadiens qui sont mentalement aptes et qui souffrent de manière intolérable et permanente ont le droit à l'aide pour mourir. Le jugement précise toutefois que cela s'applique seulement aux personnes adultes qui consentent clairement à mettre fin à leur vie et qui sont affectées de problèmes de santé graves et irrémédiables, causant des souffrances persistantes et intolérables. En 2016, l'État légalise officiellement le suicide assisté au Canada. [...]
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