Livres, lecture, instruit, classe sociale, illestrisme, lutte contre l'illetrisme, ouvrages, journalisme, article de presse
Les livres et la lecture sont restés pendant longtemps l'apanage des gens instruits et d'une certaine élite intellectuelle. Bien que démocratisés, le fait est que certaines classes sociales sont encore dans la fragilité face aux livres et à la lecture en général. Au regard de ce problème, la solution reste bien sûr de restaurer l'image du livre, de désacraliser la lecture et surtout de l'accompagner de manière bienveillante.
[...] De bonnes idées germent aussi dans les grands groupes. Ainsi Mac'Do a mis en place un partenariat avec les éditions Hachette et un enfant peut recevoir alors un livre au lieu d'un jouet dans sa box Happy Meal. On y note la participation d'écrivains populaires comme Marc Lévy ou Katherine Pancol. Mais la société Mac'Donald ne peut conserver le leadership d'une telle initiative bien qu'elle soit une manière intelligente de démocratiser l'objet-livre. Dans un contexte d'évolution des moeurs et de la loi, la lutte contre le gaspillage passe aussi par le livre. [...]
[...] Au regard de ce problème, la solution reste bien sûr de restaurer l'image du livre, de désacraliser la lecture et surtout de l'accompagner de manière bienveillante. Le projet soutenu est celui d'une redistribution gratuite de livres, avant qu'ils ne partent « au pilon. » Assumer ce projet social découle d'une démarche citoyenne et solidaire, tout en cultivant une initiative locale. Les liens à tisser avec les éditeurs ainsi que la capacité à diffuser ce projet restent les défis à relever. La situation Malheureusement le constat des acteurs du livre apparaît négatif. [...]
[...] Il est vrai que, pour ces classes populaires, le rapport avec l'objet-livre est distant, encore sacralisé, et l'accès matériel aux livres en général reste difficile en France. De fait l'exclusion sociale, très élevée en France (cf. Bourdieu), va de pair avec cet accès difficile. Les obstacles à la libéralisation du livre concernent aussi l'addiction aux écrans, phénomène de plus en plus répandu et relevant également de la santé publique. Face aux écrans, heureusement, continuent d'exister les contes pour enfants, cependant l'emploi traditionnel du passé simple y demeure souvent un obstacle à la compréhension. [...]
[...] L'Etat : des mesures trop timides L'Etat pour remédier à ces obstacles a mené une politique efficace avec la création du livre de poche, dont le prix baisse quelques mois après sa date de parution. De plus le gouvernement Macron a œuvré positivement en instaurant un « pass'culture ». Mais ces mesures restent inefficaces et encore trop timides. Le livre reste quand même le seul objet culturel qui n'est pas démocratisé en France, contrairement aux spectacles, aux concerts ou aux musées pour lesquels le public bénéficie de tarifs dégressifs. Aujourd'hui seules les initiatives citoyennes et privées peuvent changer la donne en place de l'Etat. Nos propositions Les solutions proposées sont diverses et nombreuses. [...]
[...] Il serait de même important de parvenir à une baisse du livre lors de sa parution (en non poche). De plus un accès conscient à la culture ne devrait plus représenter une barrière sociale ; bien que cet accès reste plus facile aux plus jeunes, passé le cap des 26 ans force est de constater que l'offre diminue considérablement. Les idées novatrices ne manquent pas : ainsi le « partage d'imaginaire » consiste à s'approprier son histoire, sa vie et pouvoir alors partager son propre récit. [...]
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