Guantanamo
Ce document complet et entièrement rédigé est une analyse et une confrontation des trois articles suivants :
Premier article : Brésil : "Nous avons besoin de notre Guantanamo", déclare le gouverneur de Rio – Europe 1 le 4 janvier 2019.
Deuxième article : La prison de Guantanamo restera ouverte pendant 25 ans au moins (Romandie.com ; depuis une dépêche AFP du 17 octobre 2018).
Troisième article : Barack Obama présente son plan de fermeture de Guantanamo ; Le Monde, 23 février 2016.
[...] En effet, le Président Trump a décidé de garder Guantanamo ouvert. Il reste aujourd'hui 40 détenus procès y sont encore en cours. Près de militaires y travaillent. Cependant, la qualité des infrastructures se dégrade (pour le personnel comme les détenus). Vieillissante, la population carcérale nécessite des soins médicaux plus lourds. Guantanamo semble ainsi être un modèle à bout de souffle. Depuis 2008, aucun prisonnier n'a été envoyé à Guantanamo, mais le Président Trump ne cache pas sa volonté d'en incarcérer de nouveau. [...]
[...] MyStudies - Articles de presse Inauguré par Geoges W. Bush, le camp de Guantanamo est une prison américaine de haute sécurité, installée à Cuba. Elle accueille des suspects terroristes, qualifiés de « combattants illégaux » depuis les attentats du 11 septembre 2001 (jusqu'à 164 en 2003). Ces détenus sont jugés par des tribunaux militaires et non civils. Si Barack Obama souhaitait la fermer encore en 2016 (article n°3), le Président Trump souhaite en revanche y incarcérer davantage de détenus (article n°2) et le gouverneur de Rio plébiscite aujourd'hui ce modèle (article n°1). [...]
[...] Ce nombre pourrait croître jusqu'à 200 avec le personnel adéquat. Troisième article : Barack Obama présente son plan de fermeture de Guantanamo ; Le Monde février 2016 Le Président Obama juge la prison de Guantanamo néfaste à la sécurité nationale des États-Unis et à ses valeurs. Fermer Guantanamo est l'un de ses promesses de campagne. Le coût estimé du transfert de détenus vers d'autres centres de détentions est toutefois estimé entre 290 et 475 millions de dollars. Un tel projet a entrainé une forte opposition républicaine au Congrès (si bien que le projet de fermeture ne s'est pas concrétisé). [...]
[...] Conclusion Progressivement, Guantanamo a perdu sa raison d'être, son modèle est désormais plébiscité pour répondre à d'autres fins : appliquer un régime juridique différent à certaines personnes et les enfermer définitivement en vue de les exclure de la société. Cela traduit des dérives sécuritaires. Un tel mouvement est à rapprocher de la peine de mort, qui après un long mouvement de repli, semble être de nouveau une réponse aux enjeux sécuritaires. Le Brunei, dans le cadre de la charia, l'a ainsi réinstauré s'agissant des homosexuels. [...]
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