Zork, aventuriers vidéoludiques, jeux virtuels, Infocom, software
“Vous vous tenez dans un champ, à l'est d'une maison blanche. A côté de vous, il y a une petite boite aux lettres … ‘' Comment oublier ces mots ? Autant de phrases qui ont marqué les aventuriers vidéoludiques des années 1980.
Tout cela tiré d'une et même série de jeux : Zork. Zork signifiait dans le jargon un prototype de logiciel, un software inachevé.
De nos jours, il y a fort à parier qu'une vaste majorité de joueurs ne connaitront même pas la série de nom. Et pourtant elle fut un des plus grands précurseurs aux RPG (role playing game) actuels.
Mais récemment, la franchise Activision avec « Call of Duty : Black Ops » a racheté la licence à Infocom, et intègre Zork en tant qu'easter egg dans son jeu. Une bonne idée et une occasion de faire vivre ou revivre de grandes aventures à certains.
A l'origine Zork prend racines dans l'état du Massachussetts en 1977, à l'Institute of Technology. Quatre étudiants fans de « Colossal Cave Adventure » (premier jeu d'aventure crée en 1975 par l'équipe de William Crowther) souhaitent réutiliser le concept général de ce jeu, l'exploration de cavernes souterraines à la recherche d'un trésor, tout ceci ponctué par des énigmes et des pièges mortels.
[...] Les trois étudiants signent donc un contrat de commercialisation avec l'éditeur Personal Software, mais seulement la mémoire des micro-ordinateurs des années 80 ne permettait pas de stocker la totalité de l'aventure Zork. C'est ainsi que les trois amis décident de scinder le jeu en deux épisodes. Zork I : The Great Underground Empire sort en 1980 sur les ordinateurs de type TRS-80 de Tandy Corporation. Le succès est immédiat et sans équivoque. Rapidement adapté sur d'autres modèles, le jeu se vend à plus d'un million d'exemplaires. [...]
[...] Zork II : The Wizard of Frobozz nous donne l'occasion de découvrir de nouveaux lieux et de résoudre de nouvelles énigmes afin de prolonger l'expérience de jeu acquise dans le premier volet. La masse de contenue amenée est tellement importante que la fin de Zork, l'affrontement contre le Maitre du Donjon est repoussé jusqu'au prochain volet. Zork III : The Dungeon Master (sorti en 1983) marque la fin de la trilogie et de l'aventure Zork avec l'affrontement contre le dernier boss, le Maitre du Donjon. [...]
[...] Quatre étudiants fans de Colossal Cave Adventure (premier jeu d'aventure crée en 1975 par l'équipe de William Crowther) souhaitent réutiliser le concept général de ce jeu, l'exploration de cavernes souterraines à la recherche d'un trésor, tout ceci ponctué par des énigmes et des pièges mortels. Mais à la différence du réalisme du jeu de Crowther, Zork se veut être un jeu dans un style plutôt fantastique, les développeurs étant influencés par Dungeons & Dragons Le jeu a failli s'appeler Dungeon, mais les créateurs craignaient un procès de la part de ceux qui les ont influencés. Zork, sous sa forme originale fait donc surface sur les terminaux PDP-10 de sciences informatiques. Le système de jeu est très simple. Celui-ci est complètement textuel. [...]
[...] Return to Zork sera considéré comme un échec. L'humour est à plat, les énigmes sont ennuyeuses et l'histoire est inintéressante. Au vu de cet échec, Activision persiste tout de même. Se calquant sur les principes de la série Myst, nait Zork Nemesis : The Forbidden Lands. Celui-ci remet la licence sur les rails mais divise les fans. Pour certains, Nemesis fut magistral de part ses symboles (la bande son signée Mark Morgan et l'histoire utilisant la symbolique alchimique) et pour d'autres il fut juste une pâle copie de Myst. [...]
[...] Cette fois, sous la coupe de Brian Moriarty (créateur de Wishbringer). Le joueur est à la recherche de la Noix de coco sacrée di Quendor, subtilisée par la terrible Ur-Grue. Le gameplay se voit implémenté d'une carte ainsi que de plusieurs profils de combat. Un an plus tard, en 1988, sort Zork Zero : The Revenge of Megaboz, dernier épisode purement textuel. Après maintes péripéties, tout se termine là ou tout a commencé, devant la maison blanche. C'est la dernière fois que Zork est développé par les mains d'un homme de chez Infocom, le livre se referme ainsi et est relayé jusqu'à Activision. [...]
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