C'est une analyse de l'ouvrage de Dominique Wolton, qui traite de l'expansion d'Internet et qui remet en perspective les différents discours que l'on rencontre envers les nouveaux médias.
Le document est organisé en deux parties :
- La première est une synthèse de l'ouvrage
- La seconde partie est une analyse critique et une discussion autour de l'ouvrage avec des comparaisons avec d'autres discours, comme celui de Patrice Flichy.
[...] Commentaire : Je suis dans le parcours multimédia, et j'ai pu constater qu'il est rare de rencontrer des discours critiques à l'encontre des nouvelles techniques de communication. On leur prête souvent beaucoup de vertus, y compris de la part des gens qui ne sont pas eux-mêmes utilisateurs. Elles sont l'objet de nombreuses idées préconçues, parfois sans fondements. Il s'en suit une impression de rapidité, de facilité et de possibilités quasi-illimitées ainsi qu'une capacité à résoudre presque tous les problèmes de notre société. Si une chose ne fonctionne pas, en faire une version propre aux nouvelles technologies est forcément synonyme de progrès puisque ce sera "moderne". [...]
[...] Selon lui, il n'y a pas de règlementtation qui est mise en place car il n'y a pas de réflexion sur le nombre d'utilisateurs, qui est perçu positivement pour Internet et de façon négative pour les médias de masse. Il faut poser des intermédiaires, et sortir de ce mode de pensée qui pare les nouvelles technologies de toutes les qualités. Le quatrième chapitre traite de l'opposition qui est faite entre les médias "classiques" et les nouvelles technologies, avec les premiers qui seraient dépassés. Wolton au contraire les considère comme complémentaires et énumère un certain nombre d'enjeux, qu'ils soient communs ou spécifiques à chaque type de média. [...]
[...] Celle-ci n'est d'ailleurs pas souhaitée, au nom même de l'idéal fondateur d'Internet qui est de pouvoir échanger du savoir. Pourtant, je pense que Wolton a raison sur la nécessité d'encadrer la communication par le biais des nouvelles technologies. On manque trop de recul par rapport à cette dernière pour pouvoir faire l'impasse de toute règlementation. Aux arguments de ceux qui pensent que cela serait nocif pour le développement de ces nouveaux médias, je rejoins Wolton quand il dit qu'on a assisté à la croissance de la télévision, et que celle-ci est pourtant encadrée. [...]
[...] Cette réunion n'est d'ailleurs pas forcément souhaitée par les diffuseurs : pour eux, c'est une façon de récupérer un public qui avait sans doute trouvé ailleurs d'autres sortes de divertissement que la télévision. Mais il me semble que les cibles sont désormais trop éloignées entre chaînes généralistes et chaînes thématiques pour que les deux se rapprochent. L'autre point soulevé par Wolton qui m'a plu dans cet ouvrage est justement de ne pas se laisser "aveugler" par les prouesses techniques que permettent les nouveaux médias, mais au contraire de les inclure dans une logique de communication avec les autres médias déjà existants, et de dénoncer ainsi l'opposition qui est faite entre eux au nom d'une suprématie technique. [...]
[...] Le troisième chapitre traite des nouvelles technologies et de l'individu. Wolton y étudie les raisons de leur succès public, et s'il relativise ce dernier par rapport à la réalité des usages, il énumère certaines causes pour ce succès. Selon lui, les nouveaux médias répondent à un besoin d'agir et une volonté d'être "moderne", mais en plus ils offrent un grand espace de création qui vient rejoindre l'imaginaire d'Internet, et la possibilité qui y est offerte de développer une nouvelle forme d'écriture. [...]
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