Automne 2003, Mark Zuckerberg intègre la prestigieuse Université de Boston, Harvard, et reçoit en cadeau de bienvenue le trombinoscope en version papier des milliers d'étudiants que compte l'université. Il lui vient alors l'idée d'en faire une version web. Devant le refus de l'administration de l'université de lui procurer les informations sur les étudiants, il décide de pirater les serveurs, de récupérer les bases de photos numériques et de créer un site alternatif baptisé « Facemash.com » (site de vote pour les photos des étudiants les plus séduisants): 1er gros succès avec plus de 20 000 photos consultées en moins de 2 heures.
Le 4 février 2004, Mark Zuckerberg quitte la prestigieuse Université et crée, avec l'aide de ses colocataires de chambre, Dustin Moskovitz et Chris Hughes, Thefacebook.com. Facebook rassemble plus de 190 millions d'utilisateurs à travers le monde (600 000 nouveaux par jour), dont 70% à l'extérieur des Etats-Unis.
Peter Thiel, fondateur de PayPal, a été le premier à croire au potentiel de la plate-forme d'origine, FaceMash, et a injecté $500 000 dans la société en automne 2004. Le réseau social, qui permet à des millions d'utilisateurs d'échanger données personnelles et communications, représentait déjà à l'époque un potentiel énorme grâce à un Business Model basé entièrement sur la publicité en ligne.
[...] De nombreux publics profitent de ce réseau, qu'ils soient utilisateurs ou annonceurs. D'autres désirent profiter des possibilités de cet outil, et ce à des fins à la limite de l'éthique. Enfin, plusieurs groupes sont en opposition avec le modèle Facebook et sa vocation de réseau social. La crise que rencontre aujourd'hui Facebook est que l'entreprise n'arrive pas à monétiser son audience, et n'est toujours pas rentable. Les énormes charges qui pèsent sur la société, notamment au niveau du contenu généré par les utilisateurs qui doit être stocké sur des serveurs, restent supérieures aux revenus obtenus grâce à la publicité. [...]
[...] Cette estimation est considérée comme hautement exagérée, et ce même en interne de Facebook. Récemment, les médias économiques ont appris que la société évaluait ses titres à hauteur de $ soit une valorisation du réseau social à milliards. Les investisseurs ont apporté leur concours financier à Facebook pour d'une part prendre une participation dans le capital, et d'autre part pour participer aux décisions stratégiques grâce à des sièges au sein du conseil d'administration. L'énorme problème est que, après 5 ans d'existence, Facebook n'est toujours pas rentable, avec un Chiffre d'Affaires qui s'élève entre 200 et 300 millions de dollars, et qui ne couvre pas encore les charges pléthoriques de la société, notamment en serveurs et électricité. [...]
[...] Contrairement aux autres géants d'Internet comme Yahoo! ou Google, le site n'a pas encore trouvé comment monétiser sa formidable audience. Certes, les annonceurs peuvent mettre des encarts publicitaires sur le site, en fonction du sexe, de l'âge ou du lieu de résidence, précisé par les internautes. Cependant, Facebook n'a pas droit de vendre les données personnelles des utilisateurs aux annonceurs. Cela attenterait à leur vie privée, ce qui a fait l'objet d'une énorme polémique non seulement en France mais partout où le site s'est implanté. [...]
[...] Aujourd'hui, il y a “bien plus” de 100 machines qui tournent à plein régime seulement pour la messagerie instantanée. Plus de 300 millions de messages sont envoyés tous les jours. Cela représente 67% des utilisateurs, qui ont utilisé au moins une fois la messagerie instantanée (donc environ 117 millions de personnes) Le choix des applications à afficher est laissé à l'utilisateur, qui peut en ajouter après avoir consulté le catalogue, ou bien en supprimer, changer leur agencement sur la page, ou en cacher certaines au public. [...]
[...] Business model de la société Facebook Executive Summary Idée. Automne 2oo3, Mark Zuckerberg intègre la prestigieuse Université de Boston, Harvard, et reçoit en cadeau de bienvenue le trombinoscope en version papier des milliers d'étudiants que compte l'université. Il lui vient alors l'idée d'en faire une version web. Devant le refus de l'administration de l'université de lui procurer les informations sur les étudiants, il décide de pirater les serveurs, de récupérer les bases de photos numériques et de créer un site alternatif baptisé Facemash.com (site de vote pour les photos des étudiants les plus séduisants): 1er gros succès avec plus de 2o ooo photos consultées en moins de 2 heures. [...]
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