La dynamique de développement de la Silicon Valley fut permise par une accumulation constante de compétences technologiques, d'activités de capital - risques, d'infrastructures et de services spécialisés. La bulle Internet de la seconde moitié des années 90 a incroyablement stimulé la croissance de ce cluster à hauteur de 10% de moyenne annuelle. Dès lors, les start-up se multiplient. Entre 1998-2000, on parle de « chômage négatif » dans certaines entreprises (telles que HP) qui disposent de nombreux postes non pourvus. En 1999, Silicon Valley représente 20% de l'activité mondiale dans les TIC.
Néanmoins, en raison du krach mondial expérimenté par les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication, les années 2000 représentent pour la Silicon Valley une période de remise en cause et de restructuration.
Il convient ainsi de s'interroger sur la manière avec laquelle les acteurs de la Silicon Valley ont surmonté ces importantes difficultés économiques. Ce cluster est-il particulièrement sensible aux spéculations technologiques et aux fluctuations économiques ?
Pour ce faire, nous étudierons en premier lieu les conséquences et évolutions structurelles qu'engendra la crise de 2000. Enfin, nous analyserons les nouvelles bases élaborées par la Silicon Valley pour soutenir son attractivité.
[...] De nombreux obstacles empêchent un enrayement du déclin. De multiples facteurs inhibiteurs découragent employés et employeurs et nuisent à l'attractivité de la Silicon Valley : - coût de la main d'œuvre supérieur aux autres pôles - coût de la vie (prix de l'immobilier, niveau des impôts et taxes ) - endettement des entreprises et ménages - obtention des financements sur des projets nouveaux et risqués est un véritable parcours du combattant (exigence de garanties ) - ralentissement du processus de création d'entreprises et de transfert de technologies. [...]
[...] Cela a pour effet un ralentissement de la coopération scientifique avec d'autres pays (conférences, recrutements Auparavant, la population de la Silicon Valley était composé schématiquement d'un tiers d'anglophones, un tiers d'hispaniques et un tiers d'asiatiques. Aujourd'hui, cette tendance au cosmopolitisme est largement freinée par les restrictions d'immigration Le renouveau de la Silicon Valley ? Une demie décennie plus tard, la Silicon Valley expérimente tout de même de nouvelles pistes de croissance et de profit. Du fait de son pragmatisme, de sa capacité d'adaptation et de sa faculté à rebondir, le cluster californien conserve son statut de pôle hautement compétitif. [...]
[...] Enfin, l'esprit d'entrepreunariat et la stabilisation du marché de l'innovation garantissent le futur de la région. L'innovation technologique est intense. Encore aujourd'hui, plus de la moitié des investissements concernent toujours les NTIC. Cependant, on observe une croissance exponentielle des investissements en matière de biotechnologies. Les biotechnologies restent une activité à haut risque financier mais les investisseurs croient fortement dans le potentiel de cette activité. Selon les experts, les biotechnologies et nanotechnologies représentent le prochain cycle de développement de la Silicon Valley. [...]
[...] Par ailleurs, les sciences de l'environnement et les énergies propres sont également des secteurs en plein boom. La Silicon Valley est assimilée à la green tech ou clean tech Les investisseurs assistent à l'émergence d'une nouvelle bulle du fait des prévisions selon lesquelles le marché des énergies propres pourrait quadrupler. Source d'innovation incroyable, la Silicon Valley est l'icône d'un modèle de développement que de nombreuses régions du monde souhaitent reproduire. Source d'innovation incroyable, ce cluster a encouragé l'instauration de travaux en réseaux favorisant le partage de connaissance et le brassage d'idées. [...]
[...] La Silicon Valley: Aux prémices d'un déclin ? La dynamique de développement de la Silicon Valley fut permise par une accumulation constante de compétences technologiques, d'activités de capital - risques, d'infrastructures et de services spécialisés. La bulle Internet de la seconde moitié des années 90 a incroyablement stimulé la croissance de ce cluster à hauteur de 10% de moyenne annuelle. Dès lors, les start-up se multiplient. Entre 1998-2000, on parle de chômage négatif dans certaines entreprises (telles que HP) qui disposent de nombreux postes non pourvus. [...]
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