A l'aube du 21e siècle, les télécommunications classiques, comme la téléphonie fixe, cèdent la place aux services d'accès à Internet qui deviennent la nouvelle source d'innovation et ainsi le nouveau moteur de croissance du secteur.
Nous assistons au phénomène de convergence entre les télécommunications, les contenus et les technologies qui ouvrent de nouvelles perspectives en termes de revenus, de services et de débouchés. Les fournisseurs d'accès à Internet orientent et contrôlent cette ‘révolution techno-sociologique', tout en influençant la dynamique territoriale.
Dans cette étude permettra de suivre la nature de ce changement pour le secteur des FAI. Pour cela nous allons d'abord examiner les conditions de base du marché, ensuite nous nous intéresserons à la structure de ce marché. Cela nous permettra de comprendre enfin les comportements des acteurs ainsi que leurs effets sur la structuration du territoire.
[...] A chacun de ces groupes correspond une utilisation et des caractéristiques particulières. Ces technologies sont différenciées par : La vitesse de transmission La distance maximale de transmission La variation de débit entre le flux montant et le flux descendant Le caractère symétrique ou non de la liaison Les solutions symétriques La connexion s'effectue au travers de paires torsadées avec un débit identique en flux montant comme en flux descendant. - HDSL (High bit rate DSL) est la première technique issue de DSL et a vu le jour au début des années 1990. [...]
[...] Elle doit encourager les initiatives privées et publiques, en facilitant l'accès aux réseaux et en allégeant la législation pour les territoires défavorisés. L'ARCEP doit aussi favoriser la concurrence face à l'opérateur historique afin d'obtenir un service de meilleure qualité sur l'ensemble du territoire (annexe 15). En effet, la concurrence stimule les acteurs qui sont alors incités à réduire leurs marges et développer des technologies innovantes pour fidéliser leur clientèle. L'ARCEP doit simplifier l'accès pour les FAI aux réseaux existants de France Télécom. [...]
[...] Option Option 3 et Option 5 - Option 1 : l'opérateur maîtrise l'intégralité du réseau du trafic ADSL et assure la collecte et le transport du trafic jusqu'au FAI, sans passer par l'intermédiaire de France Telecom. - Option 3 : France Telecom vend la collecte du trafic DSL sur sa boucle locale aux opérateurs alternatifs. Ces opérateurs revendent ensuite une prestation globale d'accès et de collecte ADSL aux FAI. - Option 5 : France Telecom gère l'accès et la collecte du trafic DSL et se positionne ainsi entre l'internaute et le FAI. Le FAI est alors dépendant de France Telecom. [...]
[...] Suivant les architectures des réseaux existants, des bâtiments ou des contraintes techniques, l'une ou l'autre des solutions peut être choisie, mais l'on peut également envisager une solution en complément d'une autre. [...]
[...] Le problème reste le coût de l'installation qui est estimé à environ 1.000 par domicile. Les gros investissements consentis ont entraîné de fortes défaillances financières : Tiscali (racheté depuis), British Telecom (obligé de céder sa branche mobile), France Télécom (dette record de 44 milliards d'euros en 2004). Ces investissements sont difficiles à rentabiliser en raison de la pression concurrentielle qui se joue désormais sur tous les fronts : prix, débits, contenus des offres et services clients. De plus, selon Paul Champseur (président de l'ARCEP), l'expansion du nombre d'abonnés ne peut être éternelle. [...]
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