Le livre a rapidement suivi la naissance de l'écriture 3 000 ans avant J-C en Mésopotamie, quand les hommes gravaient sur des tablettes ou qu'on se servait en Chine de soie ou de feuilles de palmiers dans d'autres contrées, pour conserver l'histoire, la religion, ce qui se transmettait autrefois par la parole. Cependant quand on pense aux livres en général nous vient l'image d'un assemblage de feuilles portant un texte et reliées les unes aux autres en un volume. Cela est possible depuis l'invention du papier, puis celle de l'imprimerie en 1450 par Guntemberg. Dès lors le livre nous apparaît comme à la fois sa forme matérielle et sa substance. Au fur et à mesure les techniques ont évolué, augmentant la diffusion.
Mais aujourd'hui la technologie offre de nouveaux modes de communication et de diffusion qui n'ont cessé d'évoluer jusqu'à Internet (abréviation de « Interconnected Network ») qui désigne l'ensemble des réseaux mondiaux interconnectés, même si à l'origine il s'agissait d'un projet expérimental du ministère américain de la défense. Internet offre une toile mondiale d'informations gratuites et variées, mais à condition de posséder ordinateur et serveur Internet ce qui, pour l'instant ne correspond qu'à une minorité de la population mondiale (moins de 10%).
L'apparition de nouveaux modes de communication fait-il sombrer les autres ? Les transforment-ils ? Le Web présente-il plus d'avantages que les bibliothèques, arrive-t-il à les égaler et que pouvons-nous dire du futur si les choses continuent d'évoluer aussi vite ? Internet est-il la fin du livre ?
[...] Sans aller jusque là on sait qu'il existe des e-book, des écrans portatifs et rechargeables à volonté capables de stocker une quarantaine de livres de 250 pages. Ils pourraient éviter aux écoliers de porter le poids de tous leurs livres. Mieux encore, l'e-ink est à l'étude, il s'agirait d'un e-book qui ambitionne de conserver à l'électronique son aspect du livre. Il serait doté de vraies pages à l'encre très sympathiques effaçable et remplaçable pour laisser place à un autre texte. On voit ici s'esquisser ce que seront peut-être les livres de demain, hybrides entre livre et électronique. [...]
[...] Internet est-il la fin du livre ? Le livre a rapidement suivi la naissance de l'écriture ans avant J-C en Mésopotamie, quand les hommes gravaient sur des tablettes ou qu'on se servait en Chine de soie ou de feuilles de palmiers dans d'autres contrées, pour conserver l'histoire, la religion, ce qui se transmettait autrefois par la parole. Cependant quand nous pensons aux livres en général nous vient l'image d'un assemblage de feuilles portant un texte et reliées les unes aux autres en un volume. [...]
[...] Mais leur activité est sans comparaison avec l'explosion de la commercialisation de livres en ligne outre Atlantique. La raison est qu'en France la loi Lang protège les petites librairies, garantes de l'existence commerciale de la littérature de qualité, par l'instauration du prix unique. D'autres pays européens ont prit des dispositions équivalentes mais la progression de la numérisation va probablement l'outrepasser. Mais il semblerait que l'existence de librairies et d'éditeurs en ligne ne ferait pas tant disparaître ce secteur que le modifier, du moins si des lois continuent d'empêcher un piratage des œuvres récentes pour les auteurs comme il existe aujourd'hui des lois contre le piratage des musiques. [...]
[...] Sur Internet, la masse d'information ne dispense pas de l'usage de notre raison. En effet, quel autre moyen d'utiliser pour lire toutes les données et les dépouiller ? Faut-il explorer chaque source, souvent répétitive ? Par exemple, Lycos nous fournit plusieurs centaines de références, sur notre auteur ou notre thème favori soit une gigantesque bibliographie. Cela n'évite aucunement la lecture des documents, leur interprétation et leur regroupement par l'activité de la raison. Ainsi, la lecture semble indissociable de l'activité de la raison qui fait que l'homme est tel qu'il est, qu'il peut créer et innover en se questionnant. [...]
[...] Alors on n'assistera pas à une disparition du livre, mais à une mutation. En conclusion, il semblerait que nous nous situions aux commencements d'une nouvelle époque : celle de la communication et de la diffusion numérique. Internet présente d'infinies possibilités, l'accès à la culture et sa diffusion au niveau mondial sans contraintes temporelles et peu de logistiques. Mais on peut s'interroger sur une possible hégémonie, ou contrôle contre lequel nous serions impuissants car ignorants de toutes ces technologies. Il semble donc essentiel de fixer des règles au-dessus des enjeux économiques, de pouvoir, d'influence que le World Wide Web constitue. [...]
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