Force est de constater que depuis 2007, les jeunes (15-35 ans) passent plus de temps sur l'ordinateur et internet que devant la télévision. Cette tendance n'est pas prête de s'inverser, au contraire elle tend à s'étendre aux personnes plus âgées et aux femmes.
L'internet, son développement et surtout son utilisation sont devenus de véritables enjeux économiques avec le développement d'un nouveau marché et sociétaux avec la problématique de la protection des données personnelles. On peut de plus en plus faire et surtout trouver sur internet. Le simple fait de se « googliser » ou quelqu'un, donne des résultats surprenants : CV, photos, informations personnelles et professionnelles. Autant dire une mine d'or pour tout publicitaire : des informations à la fois précises et personnalisées, le tout sans avoir à démarcher. Notre image personnelle est donc utilisée, sans que l'on soit forcément et directement au courant.
Il est donc indéniable que la merchandisation de notre image personnelle entraîne une série d'enjeux économiques autant que sociaux, mais quels sont-ils ?
[...] Qu'en font les détenteurs, comment les sécurisent-ils vis-à-vis des autres utilisateurs ou de la concurrence ? Des questions face auxquelles l'internaute ne peut légalement pas grand-chose. En s'inscrivant et divulguant des informations personnelles, il a accepté des conditions d'utilisation, qui sont, peut être volontairement illisibles et donc dans la majorité des cas jamais lu, moi la première. Nous sommes de plus dans un flou juridique, quelle juridiction a les moyens d'effectuer des contrôles ? Il existe tout de même la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) en France, mais internet est un espace tellement mal défini, international, que seule, la CNIL ne peut pas faire grand-chose, si ce n'est de la prévention. [...]
[...] Ainsi, sur Facebook en millions de personnes ont fait le choix de mettre en ligne leur image personnelle afin d'échanger. Cela semble alimenter la théorie du philosophe Clément Rosset, la personnalité de l'individu n'existerait pas en dehors du regard des autres. Le succès de Facebook étaie cette théorie, l'individu existe à travers le regard des autres. Et pour que ce jugement soit le moins faussé possible, l'autre a besoin d'un grand nombre d'informations. Facebook fait en quelque sort office de Big Brother moderne. [...]
[...] Cela a permis à cette société de regrouper plus de 32 millions d'euros. Quant à Facebook, il a tenté de faire du marketing viral c'est-à-dire qu'un membre alerte indirectement tous ses contacts dès qu'il achète un produit de telle ou telle marque. Cette nouvelle stratégie publicitaire dite Projet Beacon a suscité une levée de boucliers des utilisateurs et Facebook a dû faire marche arrière. J'ai pu personnellement faire le même constat. En effet, je suis membre d'un groupe sur la ville du Touquet sur ce même site. [...]
[...] Rien ne l'oblige à s'inscrire sur Facebook si ce n'est son propre choix et peut être la pression sociale. Cependant, il n'est que trop rarement en position de se rentre compte concrètement à quoi s'attendre. Je serais donc pour un encadrement de l'utilisation de l'image personnelle. Car si la merchandisation de notre image personnelle est une véritable source de revenus pour les sociétés, il n'en demeure pas moins que cela peut être risqué pour l'individu. La prévention est trop absente, il s'agirait de la développer. Bibliographie indicative Internet et après ? [...]
[...] L'expansion du Web 2.0 a rendu possible la merchandisation de notre image personnelle via internet Cette merchandisation n'en est cependant qu'à ses balbutiements. Elle ouvre donc un grand nombre de perspectives et surtout de libertés pour les différents utilisateurs d'internet Une merchandisation de son image personnelle rendue possible par l'émergence du Web 2.0 Le Web 2.0 permet à chaque internaute d'être acteur du web et plus seulement consommateur. Il peut intervenir sur des sites de réseaux sociaux tels que Facebook, des sites d'échanges de contenus tels que le site français de Dailymotion ou encore sur des sites dits de travail collaboratif comme Wikipédia. [...]
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