démocratie, NTIC, nouvelles techniques de l'information et de la communication, TIC, réseau Internet
André Holleaux, ancien haut fonctionnaire du ministère de la Culture écrivait, en 1873, à propos des nouvelles formes de télévision : « le petit écran est la place du village où chacun viendrait et parlerait simultanément à tous et à chacun comme on imagine que l'étaient certains forums antiques ». Ces propos sont très novateurs car, dès la naissance de la télévision, André Holleaux postule un lien entre les techniques de l'information et de la communication et la politique, ou la participation citoyenne. Tout d'abord, que sont ces techniques ? Nous parlons aujourd'hui de NTIC, nouvelles techniques de l'information et de la communication, ou simplement de TIC. Ce sont un ensemble de technologies utilisées pour traiter, modifier et échanger de l'information, plus spécifiquement des données numérisées. La naissance des NTIC est due notamment à la convergence de l'informatique, des télécommunications et de l'audiovisuel. Concrètement, ces techniques sont le télégraphe, la radio, la télévision ou encore les télécommunications mais l'avènement principal des TIC est sans contexte le réseau Internet.
[...] L'idéal démocratique, symbolisé par la démocratie participative nécessite un changement plus profond, directement inhérent au système politique et aux règles qui le régisse. Finalement, le sujet se borne aux interactions entre démocratie et NTIC, il me semble toutefois intéressant de voir au-delà. Les NTIC influencent également les autres régimes, qu'ils soient démocratiques ou non. Internet notamment échappe souvent au contrôle des autorités politiques des pays, et un site non autorisé dans un pays peut s'installer dans un autre, comme le font fréquemment les mouvements d'opposition illégaux. On peut imaginer, qu'à l'échelle mondiale, les NTIC auront un impact sur les régimes non- démocratiques. [...]
[...] Or, un moteur de recherche n'est pas neutre, il sélectionne, trie et classe les sites des critères très flous. On constate également que les origines sociales des créateurs de forums ou de blogs citoyens sont élevées, ce qui marque une certaine reproduction des clivages inhérent à la société. Si Internet existe dans certains pays en voie de développement, c'est un outil d'information mais peu de communication. Il permet aux citoyens de se renseigner mais pas de participer, surtout dans les régimes autoritaires où la censure touche partiellement Internet. [...]
[...] Avec Internet, la question de la participation a pris un tournant nouveau. En effet, ce réseau décentralisé ne prend en compte ni les frontières, ni les langages, ni les coutumes Il permet en outre de réunir les opinions d'un nombre immense de citoyens de tous pays, dans des forums notamment. Plus récemment, un nouvel outil conçu comme un dispositif d'expression individuelle, le blog, est entré dans le champ du débat public. Il existe une grande variété de blogs citoyens, certains écrits par des organisations (sections locales de partis politiques), d'autres par des hommes politiques nationaux (Strauss-Kahn, Juppé), ou par de simples citoyens. [...]
[...] On pourrait ainsi espérer un renforcement de la responsabilité des élus dans le processus démocratique car les citoyens ont de plus en plus accès aux activités des candidats qu'ils ont élu. Importance de la diversité des points de vue sur les évènements, les discours sont plus variés que dans certains médias traditionnels. De plus, grâce aux moteurs de recherches, les internautes ont la possibilité de construire leur recherche indépendamment des hiérarchies imposées par les médias. B. Vers une démocratie participative Une quête immuable de la démocratie participative L'idée selon laquelle les nouvelles techniques de communication peuvent renouveler le fonctionnement démocratique ne date pas d'Internet. [...]
[...] En devenant immatérielle, l'information numérique devient indépendante de son support, volatile et fragile et nécessite donc une protection accrue. Pour Nacer LALAM, les données informatiques constituent de nos jours le moyen de réaliser des délits Le cybercriminel tire partie du caractère décentralisé du réseau Internet, de l'inexistence dans certains Etats de lois réprimant le crime informatique et des juridictions multiples dont relève Internet. Les différentes formes d'expression du crime informatique ont pour point commun qu'elles font courir relativement peu de risques à leur auteur et qu'elles engendrent des dommages potentiels bien supérieurs aux ressources nécessaires pour les réaliser. [...]
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