Dans les années 1990, à la naissance de la toile, internet n'était destiné qu'aux scientifiques et professeurs d'université. Le réseau est aujourd'hui disponible à tous les individus et est fréquenté par 1,5 milliard d'individus. Si l'utilisation du réseau a explosé et ses emplois se sont diversifiés, le droit n'a pas beaucoup - ou du moins pas assez - évolué pour réglementer cet outil. On assiste, massivement depuis ses dernières années, à la flambée d'une « cybercriminalité » dont les méthodes s'affinent chaque jour.
Souvent, lorsque l'on parle de cybercriminalité, on pense tout de suite aux virus. Cependant, ce n'est pas aussi simple. Selon le site Internet du ministère de l'Intérieur, de l'outremer et des collectivités territoriales, « La cybercriminalité est le terme employé pour désigner l'ensemble des infractions pénales qui sont commises via les réseaux informatiques, notamment, sur le réseau Internet ». D'après la Commission européenne, le terme « cybercriminalité » englobe trois catégories d'activités criminelles. La première est la fraude et la falsification informatique comme l'escroquerie et les fausses cartes de paiement qui sont les formes traditionnelles de criminalité. La seconde est la diffusion de contenus illicites par voie électronique, par exemple les incitations à la haine raciale ou la violence sexuelle exercée contre les enfants. Et enfin, les attaques visant les systèmes d'information, le déni de service et le piratage qui sont les infractions propres aux réseaux électroniques.
[...] Une fois en contacte avec la S.R.P.J, il faut demander à parler à un investigateur en cybercriminalité qui enregistrera votre plainte. La police envoie ensuite au parquet votre dossier qui décidera ou non de l'instruire. La tentative de réponse du législateur Le projet de loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi a été voté le 16 février 2010 à l'Assemblée nationale voix pour et 214 voix contre. C'est un texte vaste avec un budget de 2,5 milliards d'euros réparti sur 5 ans qui prévoit notamment de nouvelles mesures afin de lutter contre la cybercriminalité. [...]
[...] Des moyens dérisoires aujourd'hui en France Les moyens de lutte contre la cybercriminalité sont dérisoires en France. Nous avons côté police et gendarmerie en France 650 scientifiques, des effectifs bien minces comparés à l'Allemagne ( 4.000 scientifiques), la Grande-Bretagne (entre 3.000 et 4.000 l'Italie ( 3.000 ) et l'Espagne ( 2.000 ) alors que nous aurions besoin de 2.000 à 3.000 personnes", a déclaré le directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. D'ici fin 2010, le nombre de policiers et gendarmes scientifiques devrait atteindre 800 en France. [...]
[...] Allons-nous attendre que le pire des scénarios arrive avant de conclure un accord international et mettre en place des mesures efficaces ? Bibliographie - Sites web http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/votre_securite/interne t/cybercriminalite http://www.symantec.com/fr/fr/norton/clubsymantec/library/article.jsp?aid=cs _phishing_avoid_getting_hooked http://www.ca.com/fr/press/release.aspx?cid=225929 - Articles - Christophe Cornevin, L'Europe déclare la guerre à la cybercriminalité Le Figaro mars 2010. - Jean-Claude Pierrette, La lutte contre le cybercrime passe par une mobilisation internationale Agence France Presse mars 2010. - Christophe Alix, La réalité du cybercrime dépasse les pires scénarios Libération mars 2010. - Marie Bellan, Un nouvel arsenal contre la cybercriminalité Les Échos février 2010. [...]
[...] Souvent, lorsque l'on parle de cybercriminalité, on pense tout de suite aux virus. Cependant, ce n'est pas aussi simple. Selon le site Internet du ministère de l'intérieur, de l'outremer et des collectivités territoriales, La cybercriminalité est le terme employé pour désigner l'ensemble des infractions pénales qui sont commises via les réseaux informatiques, notamment, sur le réseau Internet D'après la Commission européenne, le terme cybercriminalité englobe trois catégories d'activités criminelles. La première est la fraude et la falsification informatique comme l'escroquerie et les fausses cartes de paiement qui sont les formes traditionnelles de criminalité. [...]
[...] On peut trouver des conseils de protection sur le site de CA. CA est le plus important éditeur indépendant de logiciels pour la gestion des systèmes d'informations. D'abord, il faut éviter les clics enthousiastes C'est-à-dire qu'il faut éviter de suivre des liens inconnus. Il faut aussi être vigilant vis-à- vis des mails trop bien intentionnés qui promettent un avenir radieux et surtout s'ils sont personnalisés. De plus, il convient d'être vigilant lorsque l'on effectue un paiement sur Internet (vérifier que l'adresse du site commence bien par HTTPS) et ne jamais divulguer des informations personnelles par e-mail à une banque. [...]
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