En tirant les leçons des expériences antérieures et à la lumière des différentes initiatives sectorielles, la mairie de Dakar s'engage à renforcer la bonne gouvernance du pays à travers une réforme et une modernisation de la gestion des affaires publiques.
La disponibilité et l'utilisation des technologies de l'information et de la communication ont considérablement progressé au cours des dix dernières années à la capitale du Sénégal : La ville de Dakar oeuvre pour une meilleure "société de l'information".
Les TICs (Technologies de l'Information et de la Communication) ne représentent pas la panacée pour le développement urbain et rural, mais elles procurent de nouveaux moyens d'information et peuvent ouvrir de nouveaux canaux de communication. Elles offrent des moyens de combler le fossé entre les professionnels du développement et les populations en créant une interaction et un dialogue, de nouvelles alliances, des réseaux interpersonnels et des liaisons intersectorielles entre les organisations.
Aujourd'hui, la ville et les collectivités locales se doivent d'offrir à leurs administrés des solutions d'accès au réseau Internet. Elles doivent permettre aux administrés de communiquer avec les réseaux mondiaux, d'acquérir les compétences nées de l'usage des nouvelles technologies, et soutenir des initiatives locales, qui sans ce support seraient nettement moins connues du public.
L'évaluation de l'existant a décelé que la lenteur avec laquelle l'information de gestion circule entre les composants de l'administration municipale et entre cette dernière et les citoyens est due au morcellement des matériels, des outils et des informations. Mais l'intérêt au changement (SOPI), la motivation à assimiler les technologies de l'information et de la communication, La volonté de mieux gérer les flux pour une meilleure prise de décision des élus, sont bien réels.
L'avènement des nouvelles technologies de l'information et de la communication nous interpelle à nous interroger sur les modes d'appropriation sociale de ses nouveaux outils au sein de la société civile.
D'une manière plus théorique, un usage judicieux des NTIC au sein de la société civile, particulièrement au sein des réseaux organisés et formalisés peut entraîner une économie de temps, une vitesse et une aisance dans le traitement des informations et enfin une meilleure visibilité des réseaux sur le plan national et international. Cet ensemble de réactions peut conduire donc à une meilleure efficacité et par conséquent, à un meilleur développement.
Si théoriquement donc l'on pense qu'une valeur ajoutée peut être obtenue grâce à une utilisation judicieuse de ces instruments dans les Espaces Publics d'Accès à Internet, une vérification empirique s'impose pour plusieurs raisons :
Les conditions d'usage des NTIC diffèrent d'une structure à une autre et d'un individu à un autre ; Il est donc important de connaître les tendances générales afin d'appliquer une politique et des recommandations cohérentes ;
Les besoins aussi sont différents et même souvent contradictoires ; une observation de terrain est nécessaire afin de connaître les besoins et les motivations réelles des usagers.
Dakar, à l'instar de la plupart des villes africaines, l'environnement des télécommunications a beaucoup évolué, et grâce à l'existence d'infrastructures relativement modernes couvrant une grande partie du territoire national, l'environnement technologique est favorable à l'introduction des TIC. L'orientation de la ville de Dakar est la suivante : « les TIC ne doivent pas engendrer de nouvelles exclusions, le progrès passe par l'alphabétisation de toutes les populations. Le dispositif CyberCentre cherche à rassembler les populations autour des technologies actuelles d'information et de communication avec l'objectif : de sensibiliser les populations aux technologies actuelles pour augmenter leur maturité ; d'arriver à terme, à un usage courant de l'informatique et de l'Internet ; de créer un nouveau service communal : l'espace multimédia complément des structures existantes ».
La révolution induite par l'essor convergent des technologies de l'information et de la communication a profondément bouleversé notre vie personnelle et professionnelle. Les applications qui sont aujourd'hui possibles étaient impensables hier encore et il semble qu'il n'y ait pas de limite aux changements que cette révolution peut causer dans notre vie.
Ces technologies influent aussi sur l'activité économique, dont elles modifient radicalement les modalités. La mairie de Dakar, comme toutes les administrations publiques souhaitent se tourner vers les technologies de l'information pour réorganiser leur gestion et atteindre une plus grande efficacité. En effet, la mairie de Dakar souhaite concevoir un site Internet orienté vers le citoyen.
Le besoin existant de mettre la ville de Dakar aux pas du Numérique est couplé d'un constat de retard au niveau de la politique dans le domaine des TIC. Mais contrairement en Europe, la problématique de la Société de l'Information au Sénégal est abordée de façon plus infrastructurelle et moins sociétale.
Canal d'information performant, le site Web de la collectivité est un support d'échange et de dialogue qui peut, grâce à l'intégration d'outils de communication spécifiques, permettre de faciliter et de renforcer, voire d'améliorer, les relations entre les élus et les citoyens, entre l'administration locale et les usagers des services publics, ou, plus globalement, entre la collectivité et ses partenaires locaux (acteurs associatifs, économiques, sociaux, etc).
Les nouvelles technologies doivent également être mises au service du projet de soutien à de nouvelles formes de démocratie. Les données publiques et les services administratifs doivent être accessibles à tous les citoyens et à toutes les entreprises à travers le réseau.
La mairie souhaite mettre en place des projets favorisant une administration plus proche des aspirations des citoyens, une meilleure participation des acteurs sociaux à la gestion de la Ville, mais aussi une plus grande transparence en matière d'accès aux équipements sociaux et aux marchés publics.
Courrier électronique, forum/liste de discussion, avis et commentaires, sondage et vote en ligne, chat, etc, sont autant de moyens susceptibles de démultiplier les possibilités d'interaction offertes aux utilisateurs. Mais un site Web ne devient pas interactif « par défaut » : le déploiement de ces outils implique en effet de prévoir des modalités adaptées pour gérer et traiter le flux des interactions que ceux-ci génèrent entre la collectivité et les utilisateurs.
Démultiplier et gérer les échanges avec les citoyens et les acteurs locaux implique de traiter la question clé de la qualité du site de services publics.
Le présent rapport va servir dans le cadre de référence pour l'assistance ultérieure des divers partenaires aux développement et aménagement territorial par les TIC. Dans sa formulation, il s'articulation ainsi autour de 4 grands axes :
1)Contexte général
2)Panorama des Espaces Publics d'Accès à Internet à Dakar
3)Enjeux et Evaluation des TIC en matière de gouvernance
4)Programme d'actions
[...] Les modalités d'accès et les règles de fonctionnement : règlement du lieu, information sur les droits d'auteur, responsabilité, respect du matériel et de la vie privée, sites à risque. Les ateliers : répartition horaire, accès, contenus . Les "accès libres" : Régulation, conditions d'accès, restriction. Les animations : évènements ponctuels ou récurrents, participation à des évènements traditionnels. La régulation des activités type "chat", jeux en réseau, etc . L'animation : Des animateurs très compétents ! C'est évidemment une des clefs du succès. [...]
[...] L'Intranet Gouvernemental (mis en place en Mars 2005) et son pendant en services de gouvernement, consacreront bientôt le leadership du Sénégal dans la sous région. Il reste ce vaste chantier des CyberCentres à bâtir ensemble pour que Dakar soit un exemple réussi d'appropriation des NTIC et cela d'autant plus que notre pays porte ce volet dans le cadre du NEPAD et sera sûrement attendu à Tunis en Décembre 2005. Actions prioritaires et Rôle de chaque acteur Recensement et cartographie des CyberCentres. [...]
[...] - Les lieux d'accès à Internet doivent avoir un rôle en terme de démocratie participative. En ce sens, ils doivent être des lieux d'accès à l'e- administration et ainsi faire remonter les souhaits et critiques dans les sphères du pouvoir. - A Dakar, si Internet et le multimédia semblent être une technologie élitiste, réservée à une classe bien donnée (jeunes), c'est parce que la masse n'est pas sensibilisée à ces technologies. On voit des CyberCentres un peu partout et dans les coins les plus populaires, mais le citoyen n'est pas adhéré à ces Technologies Nouvelles. [...]
[...] Projets sur le volet Social Au-delà de ces actions prioritaires, les ambitions des CyberCentres doivent porter aussi sur : La création de services de réinsertion des gérants certifiés. Création d'une mutuelle de santé pour les gérants certifiés Création d'une mutuelle de micro crédit pour la profession Ces objectifs peuvent paraître ambitieux en l'état actuel, mais tout compte fait il serait dommage de manquer d'ambition dans cette ère de grandes opportunités. L'utilité sociale de l'accès public Utilité cela va presque de soi pour les gérants les lieux d'accès publics qui voient passer tellement de personnes qui ont besoin d'être accompagnées pour un CV, les annonces d'emploi, une recherche sur Internet, l'ouverture ou l'envoi d'un mail Sociale parce que cette fonction de lien social, d'intégration est au coeur de votre action de médiateur de l'accès public. [...]
[...] Pour le client : La possibilité de disposer sur l'ensemble du territoire de points de services dans lesquels il peut avoir accès à une gamme de services intégrés, sécurisés et professionnels. Pour la Mairie de Dakar : la disposition d'un réseau national de CyberCentres professionnels pour déployer et rendre accessible en tout point et de manière sécurisée la possibilité de conduire des transactions administratives. Pour les entreprises : Le réseau de CyberCentres professionnels constituera : Un nouveau canal de distribution pour la publicité et le commerce électronique. Un réseau de points de services pour les services de paiements (SDE, SENELEC, SONATEL, etc.) et les services postaux. [...]
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