Nous allons présenter dans ce travail le chapitre 7, intitulé « Après la bulle internet, le temps long de l'histoire » issu de l'ouvrage « Croissance début de siècle : de l'octet aux gènes » de Robert Boyer. Cet ouvrage a pour objectif de remettre en cause les croyances (la fin des cycles, l'existence d'un fossé numérique…) établies autour de la croissance des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans les années 90. La longue phase de croissance des Etats-Unis durant les années 90 a permis d'établir des vues sur la « nouvelle économie », mais le « brutal ralentissement » intervenu en 2001 les a démenties. Beaucoup crurent que les institutions de marché étaient suffisantes pour réguler une croissance tirée par les technologies mais il n'en fut rien. L'auteur écrit son ouvrage après la brutale récession que l'économie américaine a subi, il n'est donc pas encadré par cette euphorie internet qui était ambiante. L'auteur livre une bonne analyse du rôle et des effets des TIC dans l'économie
[...] Que pouvons-nous dire sur le mode de régulation de la concurrence actuel ? Il se caractérise par une stratégie de recréation d'asymétries d'information par les offreurs Il y a une augmentation de la concurrence sur les produits standards et monopole voir oligopole sur les TIC. Comme le dit Boyer en titre de cette section, il y a une érosion des rentes d'innovation périodiquement recréée plus qu'une concurrence pure et parfaite Le rapport salarial : celui-ci a changé, il y a plus de dépendance au marché. [...]
[...] La surcapacité a abouti à une érosion des rentes et le potentiel de consommation n'a pas été au rendez-vous. Bref, la NE n'en pas vraiment été une nouveauté, comme le souligne d'ailleurs l'auteur par la remise en cause des trois grands mythes et de la thèse de l'accroissement des inégalités. Il y a certes eu des changements dans le mode de régulation, mais pas de changements convaincants dans les structures économiques. Nous pourrons tout de même regretter dans ce chapitre le fait que l'auteur n'ait pas plus développé sa thèse sur la phase décroissante du cycle de vie des TIC. [...]
[...] Ce n'est pas parce qu'on a une meilleure information et plus rapidement que les prévisions seront forcément bonnes. L'auteur laisse pressentir ici un outil de traitement de donné inadéquat. Par ailleurs, il y a eu confusion entre accumulation de l'information et information nécessaire. L'habitude des entreprises anciennes a montré cette faille, par une meilleure utilisation d'outils pour le traitement de cette information (pas d'évaluation de la demande en fonction du nombre de visiteurs Un autre mythe est celui de la disparition des cycles économiques. [...]
[...] Après la bulle internet, le temps long de l'histoire Robert Boyer Introduction Nous allons présenter dans ce travail le chapitre intitulé Après la bulle internet, le temps long de l'histoire issu de l'ouvrage Croissance début de siècle : de l'octet aux gènes de Robert Boyer. Cet ouvrage a pour objectif de remettre en cause les croyances (la fin des cycles, l'existence d'un fossé numérique ) établies autour de la croissance des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans les années 90. [...]
[...] Il me semble que cette idée mérite des explications de la part de l'auteur, puisque le retour qu'obtient le pays d'origine à la fuite de ces cerveaux est une tâche de production, et par conséquent une soumission encore plus grande aux besoins des pays développés. L'activité créatrice d'argent en retour ne suffit pas à compenser la fuite de cerveaux. Cette dernière, il me semble, contribue à prolonger et élargir les inégalités. Dans cette section, l'auteur a montré (ou a voulu montrer) que les TIC n'étaient pas une source principale d'inégalités, au sein des sociétés et entre les pays. [...]
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