[...] Le document 1 est un article issu du célèbre site
[...] L'identité numérique désigne aussi bien ce qui perdure que ce qui se distingue et ce qui rassemble. Elle s'applique à l'individu comme au groupe. Hétérogène, elle s'approuve et se manifeste en des figures multiples et avant tout sélectionnées, en fonction de contextes précis, liés aux rapports sociaux et aux appartenances. Ce qui est numérique est modifiable, l'identité est donc volatile, elle n'est ni immuable, ni acquise.
Pour ainsi dire, l'identité numérique marque une sorte de manière d'être au monde et aux autres, elle est le produit d'une histoire et d'expériences de la vie quotidienne où l'individu cherche à se construire des repères identitaires. Une identité est composée de signes observables à l'écran (réf. à l'article « Sémiotique et visualisation de l'identité numérique : une étude comparée de Facebook et MySpace ». Fanny Georges (...), en ligne, 2001). On distingue généralement trois modèles de l'identité numérique : déclarative, agissante et calculée.
[...] Paradoxalement, tout en donnant volontairement des informations de tous ordres, les internautes réclament un droit à l'oubli numérique et un droit à l'image afin de protéger leurs données à caractère personnelle et leur vie privée. Comme l'indique le document n°1 lorsqu'ils offrent ainsi des brides de leur identité, c'est souvent pour deux raisons : la première est par pure commodité, afin d'obtenir plus facilement un service et bénéficier d'avantages ou tout simplement, pour être reconnu à la prochaine connexion, l'autre forme d'exposition volontaire (la deuxième) est propre, elle, aux besoins de socialisation : gérer son réseau d'amis, soigner sa réputation, offrir une « visibilité en post-it » pour faire partie d'un réseau. (...)
[...] Hétérogène, elle s'approuve et se manifeste en des figures multiples et avant tout sélectionnées, en fonction de contextes précis, liés aux rapports sociaux et aux appartenances. Ce qui est numérique est modifiable, l'identité est donc volatile, elle n'est ni immuable, ni acquise. Pour ainsi dire, l'identité numérique marque une sorte de manière d'être au monde et aux autres, elle est le produit d'une histoire et d'expériences de la vie quotidienne où l'individu cherche à se construire des repères identitaires. Une identité est composée de signes observables à l'écran (réf. [...]
[...] Proposer et développer un service public d'éducation nécessite plus que jamais de se préoccuper de ce genre de nouvelles architectures éducatives. Les règles relatives à la loi I. et L. s'œuvrent vers quelques petits changements puisqu'en octobre 2010, Nathalie Kosciusko-Morizet, ancienne secrétaire d'Etat, chargée de la protection et du développement de l'économie numérique présenta la Charte pour la construction du droit à l'oubli numérique qui concerne les sites collaboratifs et les moteurs de recherche. Les souscripteurs de cette charte se sont engagés à sensibiliser les internautes sur les conséquences de la diffusion de certains contenus, à éviter une indexation automatique et systématique des données personnelles, ils permettent aux internautes de gérer facilement leurs données, visent à la protection des mineurs et s'engagent à demander l'autorisation des individus concernés pour tout transfert de données non prévu au départ. [...]
[...] L'étude de ces trois documents apporte un éclairage sur la définition et les enjeux de l'identité numérique et sur la manière de construire (et de se construire) une culture informationnelle. Elle nous invite à nous saisir des codes numériques requis et à développer chez les élèves, une attitude citoyenne pour que l'Internet d'aujourd'hui et de demain ne soit pas une zone de non-droit et que l'identité de chacun (et l'intimité de chacun y soit préservée. La manière d'aborder ces questions et de faire passer un message préventif auprès d'un public pluridimensionnel se pose, ainsi que les réticences et les obstacles à cette entreprise. [...]
[...] Le site du CLEMI (Centre de liaison de l'enseignement et des médias d'information) dispose quant à lui de ressources pédagogiques pour la classe, il met à disposition des productions d'élèves en ligne (blogs, espaces Netvibes ) et il propose aux enseignants des séquences d'activités transdisciplinaires conséquentes ; autant de pistes et d'expérimentations à explorer. Conclusion La diversité des usages possibles de toutes ces techniques rend difficile l'apprentissage, considéré comme un fait d'information et de communication selon Jacques Perriault (prof. en SIC à l'Université de Paris X / 2002) qui varie d'autant plus d'un espace physique relativement stable à un espace virtuel. Faire l' archéologie de la publicité et des médias (terme emprunté à J. Habermas) est nécessaire pour lutter contre tout aveuglement lié à l'information diffusée. [...]
[...] De la protection à la médiation en classe, les apprentissages de la culture informationnelle et les compétences requises pour ce faire feront l'objet d'une deuxième et dernière partie. Ces compétences sont relatives au sens donné à l'information, à son traitement, son échange, sa critique, selon trois axes de travail : l'éducation aux médias, l'éducation à l'information et la culture numérique. Mon plan : 1. Polymorphisme des identités virtuelles, du local au global 1. : Qu'est-ce que l'identité numérique ? 2. : Identité numérique perçue contre identité numérique vécue 1.3 : Pour une identité numérique active 2. De la protection à la médiation en classe 1. [...]
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