La société italienne du début XIVème siècle connaît des mutations, le commerce enrichit les cités, il y a une vraie activité financière.
Avec la création d'universités, on élargit à l'enseignement du droit dans les affaires publiques mais également au calcul pour la maitrise du commerce, ainsi qu'aux transactions financières.
Les marchands sont de plus en plus riches, ils forment des confréries de métier.
Il y a des règles et des statuts que chacun s'engage à respecter : ils sont solidaires entre eux.
Ils forment des confréries laïques pour vouer un culte particulier comme la Vierge ou Saint Joseph... Les marchands s'affirment dans la ville comme un nouveau pouvoir à l'intérieur de la ville.
On assiste à l'émergence d'une nouvelle classe sociale, les hommes nouveaux qui ne sont pas nés aristocrates mais qui acquièrent un statut social plus élevé par le commerce, les affaires (...)
[...] L'œuvre divulgue un message pour la communauté urbaine *Le revers de la Maesta 1308-1311 Il est commandé par le gouvernement de la ville et exposé dans la cathédrale de Sienne. Ce gouvernement fait appel à Duccio qui est un peintre siennois élève de Cimabue. La commande de ce retable est liée à un contexte politique particulier. A Florence, il y a la cité appartenant au camp des Guelfes, les partisans du pape et Sienne, partisan de l'empereur qui appartient aux Gibelins. [...]
[...] On assiste à l'émergence d'une nouvelle classe sociale, les hommes nouveaux qui ne sont pas nés aristocrates mais qui acquièrent un statut social plus élevé par le commerce, les affaires. Il faut aussi compter avec le contexte politique. En 1183, l'empereur Fréderic II accorde l'autonomie politique aux cités italiennes par le traité de la paix de Constance. Le gouvernement autonome est formé d'un groupe d'individu et régi par une constitution. Se forment donc à cette époque des républiques gouvernées par des cités : la république de Florence, de Sienne, de Venise ; ces cités ont autorité sur la province et la campagne alentours. On les qualifie de Cités Etats. [...]
[...] Elle est assise sur un trône ouvragé, on retrouve des médaillons. Le trône est en marbre monumental. Elle n'est pas représentée strictement frontalement pour donner du volume au corps du personnage. Autour du trône, on trouve un groupe d'anges accoudés au trône. Duccio introduit des nuances dans les postures de chacun et la direction des regards. Au deuxième rang, des saints sont représentés : Saint Jean, Saint Paul, Saint Agnès, toute une série de Saints. Les figures sont disposées pour que l'on puisse voir tous les visages. [...]
[...] La concorde tient une corde dans sa main, elle est traitée d'une façon très maternelle. La procession d'hommes, des 24 anciens gouvernements de Sienne, représente le premier gouvernement issu du Popolo à Sienne. Le passé est plus prestigieux que le présent, c'est pour cela qu'on se réfère au passé, on appelle cela l'argument d'ancienneté. Romulus et Remus sont représentés à coté de la louve, un groupe de soldat et des hommes sont emprisonnés. Ils représentent les ennemis de la cité, les éléments perturbateurs, ceux qui viennent perturber l'ordre humain, ceux qui sont méprisés par les soldats. [...]
[...] Au pied de la tyrannie, se trouve un bouc. Le personnage qui git est la justice qui est détrônée, prisonnière au pied de la tyrannie La cruauté, la fraude, la division, sont les autre figures Les effets du mauvais gouvernement sont la ville assaillie, en état de guerre. Les effets du bon gouvernement se voient sur la ville qui est divisée en deux espaces : la ville à gauche et la campagne à droite et ils sont divisées par une muraille. [...]
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