Compte rendu d'une visite au musée Picasso à Barcelone.
[...] Le portrait de son père, que Picasso n'a créé qu'à tout juste 15 ans, montre bien la profondeur de son talent. Ce que j'ai préféré dans cette visite est la vaste série des Ménines (1957), dans les salles 12 à 15, qui déconstruit et interprète de manière totalement libre le chef-d'œuvre de Vélasquez. C'était de loin la partie la plus agitée du musée. Picasso a revisité l'historique tableau baroque par le prisme de ses multiples périodes et habiletés. J'ai trouvé cela captivant et m'a permis de savourer toute l'étendue de l'artiste. [...]
[...] La collection permanente permet de découvrir les années d'apprentissage de l'artiste, en grande partie passées à Barcelone, retracées de manière chronologique. Voici l'ordre des collections organisées chronologiquement : Malaga, A Coruna, Barcelone, Malaga (étés 1896 et 1897), Madrid, Horta de Sant Joan, Barcelone (1899 et 1900), Paris (1900 et 1901), Période bleue, Période rose, Barcelone (1917), 1917-1957, Les Ménines, Gravures et Céramiques. Le musée bénéficie de plus de 3500 œuvres originales. Certaines, issues de sa collection particulière, sont souvent peu connues du grand public. [...]
[...] J'ai par contre été amusé de reconnaître des endroits de la ville dans les ouvrages de l'artiste comme sur le tableau « Barceloneta Beach » et « El paseo de Colon ». Dans la dernière pièce du musée on découvre un écran géant qui projette, avec précision, comment Picasso, tout en gardant le volume et la personnalité des individus, arrive à les rendre plus contemporains. L'exposition temporaire vouée également à Picasso était pour moi d'une grande classe. Pour conclure, je n'ai aucune hésitation sur le fait que la visite du musée est très utile pour apprécier de façon plus intime l'art de Picasso. [...]
[...] Le Musée Picasso à Barcelone. Le musée Picasso, où en espagnol « Musset Picasso » se situe dans le quartier de la Ribera , qui était entre le XIIIe et le XVIIIe siècle le quartier le plus riche de Barcelone. On pouvait voir dans ce quartier des artisans et des marchands, mais également des armateurs du port, étant donné que la Méditerranée se jetait à son pied. Amputée d'une grande partie de ses édifices anciens par la construction de la citadelle à l'est, puis le tracé de la via Laietana à l'ouest, la Ribera a cependant gardé un charme désuet. [...]
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