Depuis l'origine même de l'espèce humaine jusqu'à nos jours, l'art est une notion qui persiste et qui a gardé les mêmes fonctions principales. Bien que les techniques aient immensément évolué, depuis les percussions archaïques jusqu'à l'utilisation informatique d'aujourd'hui, l'art est resté un moyen de faire passer un message grâce à l'interpellation des sens et des sentiments. Il cherche à toujours exprimer ce que l'être humain ne peut pas dire seul, et si cela est possible c'est grâce à l'incroyable liberté conférée par cette exacerbation de l'intellect humain.
C'est l'absence de contraintes dans les créations de l'Homme qui permet à leurs destinataires d'être aussi réceptifs. Dans cette optique, nous pouvons nous demander comment l'art réussit à subsister dans des périodes telles que la domination nazie, période de contrainte et d'horreur qui empêche l'émanation des sentiments.
[...] Parmi eux, Heinrich Heine, Karl Marx, Heinrich Mann, Carl Von Ossietzky, Sigmund Freud, Stefan Zweig, Kurt Tucholsky, et d'autres. Certains comme Erich Mühsam où Carl Von Ossietzky est assassiné, d'autres dont Kurt Tucholsky ou Stefan Zweig se suicident. C'est un bilan très lourd qui laisse présumer de l'atrocité de la guerre en train de se préparer. Néanmoins, les répercussions directes du régime totalitaire sur l'art ne concernent pas uniquement la littérature. En effet, avec l'apparition du troisième Reich apparaît une nouvelle notion : L'art dégénéré, ou Entartete Kunst en allemand. [...]
[...] Comment la guerre transforme-t-elle l'art ? Sommaire : - Introduction - I Comment la guerre transforme-t-elle l'art ? : Autodafés et censures : Des répercussions directes Des modifications dans la forme artistique - II Comment l'art nous apporte-t-il un nouveau regard sur la guerre ? : Une nouvelle compréhension de la guerre Un appel à la révolte face à la situation - Conclusion - Annexes - Bibliographie / Sitographie Introduction : Depuis l'origine même de l'espèce humaine jusqu'à nos jours, l'art est une notion qui persiste et qui a gardé les mêmes fonctions principales. [...]
[...] Finalement, ces conséquences ne sont pas si minces que l'on pourrait le penser. Souvent nous nous rappelons aujourd'hui de la guerre au travers de son lourd bilan, au travers des bombardements, mais toujours uniquement en surface. Ce sont grâce à certains témoignages artistiques qu'une vision nouvelle et plus réaliste de la guerre nous est parvenue. Si nous nous penchons, par exemple, un peu plus sur les Feuillets d'Hypnos de René Char, et notamment sur la maxime étudiée précédemment ; J'écris brièvement. [...]
[...] Conclusion : Ainsi, nous venons de voir qu'avec la guerre l'art connaissait de nombreux changements. Sous la domination nazie, il est censuré et détruit, les artistes doivent donc s'adapter à cette répression : l'art devient alors engagé et appelle à résister à l'oppresseur et à la guerre. L'art s'hermétisme afin d'engendrer la réflexion, car il faut retrouver le sens, perdu par la guerre, pour permettre le ré-humanisation. Reflet de la guerre, l'art perd son harmonie. L'esthétique n'est plus recherchée et il devient, désordonné, déstructuré. [...]
[...] Ce que l'artiste a voulu en faisant cela c'est réécrire la pièce à ma façon, avec la résonnance de la tragédie que nous étions en train de vivre déclare-t-il à la fin du spectacle. Pour mieux comprendre cet hommage, il nous faut remettre en place l'intrigue de Sophocle : Étéocle et Polynice règnent tous deux sur le royaume de Thèbes, et chacun gouverne un an tour par tour. Après une année passée en tant que Roi, Étéocle refuse de céder sa place à son frère. [...]
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