Culture visuelle, groupe des sept, identité canadienne, paysage, Lev Manovich, base de données
Le groupe des sept est un groupe d'artistes canadiens qui se constitue en 1920 dans un contexte où l'art canadien cherche à se distancer du style académique européen. Si le Canada est indépendant politiquement et économiquement, il n'a pas encore encore d'art culturel propre et reste accroché dans une certaine mesure à l'art européen. Le but est d'appuyer beaucoup plus sur les couleurs dans les paysages afin d'effectuer le renouvellement de cet art. De ce fait, la nature sauvage canadienne devait être représentée dans un style plus audacieux, avec des couleurs plus vives que la peinture de paysage classique. Le Canada, pays immense, doit être représenté dans un style qui exprime ses propres qualités.
[...] Si le Canada est indépendant politiquement et économiquement, il n'a pas encore encore d'art culturel propre et reste accroché dans une certaine mesure à l'art européen et où le but est d'appuyer beaucoup plus sur les couleurs dans les paysages afin d'effectuer le renouvellement de cet art. De ce fait, la nature sauvage canadienne devait être représentée dans un style plus audacieux, avec des couleurs plus vives que la peinture de paysage classique. Le Canada, pays immense, doit être représenté dans un style qui exprime ses propres qualités. [...]
[...] On pourrait presque parlé d'une vision patriotique du paysage canadien. Leur peinture vont jouer un rôle important car distribué et reproduite en masse et permettant une véritable identité visuelle au Canada en tant que pays. Le paysage réel fonctionne également comme une représentation à travers le courant impressionniste du XIXème siècle qui ne cherche pas à montrer le paysage telle qu'il est mais plutôt l'émotion qui lui est lié. Ce nouveau courant ne souhaite plus suivre les codes académiques dits classiques. [...]
[...] En quoi cela concerne-t-il les études de la culture visuelle? Selon Lev Manovich, la base de données est une nouvelle forme culturelle, en effet les bases de données fournissent une représentation spécifique du monde réel, et changent également la façon dont les utilisateurs conçoivent les données qu'ils contiennent. Avec les bases de données, le contenu est séparé de l'interface. Ainsi, un nouvel objet média peut être composé d'une ou plusieurs interfaces. Les bases de données sont une nouvelle façon de construire notre expérience du monde, elles donnent une représentation d'un monde comme une liste d'éléments qu'elles refusent de construire et sont au cœur du processus de création. [...]
[...] La donnée n'existe pas en soi, Il faut la produire. C'est pourquoi on peut la comparer au cinéma ou au roman qui offrent une certaine représentation du monde également avec leur propre contexte sociale, politique etc. De ce fait cela concerne également le champs de la culture visuelle car on est dans le cas où l'image a un rôle primordiale, et où l'on est dans une nouvelle forme de culture lié à Internet. Dans une société contemporaine qui produit une quantité impressionnante d'images, certaines identités sont néanmoins privées de visualité. [...]
[...] Ainsi une manière d'y remédier est lorsque les personnes dans une situation d'opprimés reprennent les médias, comme le cinéma, la littérature pour critiquer l'oppresseur, et avoir voix au chapitre. Les personnes en situation d'handicap subissent également cette invisibilisation et cet manque de représentation, d'autant plus que la société ne les prend pas en compte dans la construction de la ville, ce qui rend leur existence d'autant plus compliqué, car ils ne sont pas pris en compte dans l'espace public. Cependant si on ne prend pas en compte le corps handicapé dans l'espace public, il un excès de visibilité quand une personne en situation d'handicap est dans l'espace public, nous sommes alors dans un paradoxe. [...]
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