Exposé sur Tristan Tzara, Manifeste DADA (1918), issu « Art en théorie 1900-1990 », sous la direction de Charles Harrison, et Paul Wood, Hazan, Paris, 1997
[...] Bibliographie COLLECTIF, Tristan Tzara. L'homme approximatif, Musées Strasbourg, Coll. Art Moderne, Strasbourg DACHY, Marc, Dada & les dadaïsmes : rapport sur l'anéantissement de l'ancienne beauté, Gallimard, Coll. Essais DUROZOI, Gérard, Dada et les arts rebelles, Hazan, Coll. Guide des arts, Paris JOYEUX-PRUNEL, Béatrice, Les avant-gardes artistiques : une histoire transnationale, Gallimard, Coll. Histoire, Paris LE BON, Laurent, Dada, Centre Georges Pompidou, Coll. Catalogues du Musée, Paris TZARA, Tristan, Dada est tatou : Tout est dada, Flammarion, Coll. [...]
[...] « Je hais le bon sens ». * Dada ou la remise en cause du canon artistique de la Beauté en ce sens, c'est une révolution de l'art) : - « L'œuvre d'art ne doit pas être la beauté en elle même, car elle est morte » (cf. 289) * L'art selon Dada n'est plus de l'art au sens propre : - « Tout œuvre picturale ou plastique est inutile ». = L'art devient un langage, une poésie (ne pas oublier que TZARA est avant tout un poète avant d'être un théoricien artistique. [...]
[...] Balayer, nettoyer. » III. Dégout Dadaïste : * La troisième partie est la plus fameuse de l'extrait : véritable essence de l'art du manifeste : en reprenant le terme dada après chaque phrase. - « Tout produit du dégoût susceptible de devenir une négation de la famille est dada. » * Le dégoût renvoi à une conception nihiliste du monde (post-Première Guerre mondiale où les morts se sont comptés en millions) : - « Abolition du futur : dada » * Dada se pose comme un art où la liberté est érigé en dogme : - « Liberté : dada dada dada » Conclusion : - Rappel rapide des points importants du manifeste - Ouverture : le mouvement dada annonce le mouvement surréaliste = « Manifeste du Surréalisme » par André Breton Dans le sens, où il y a une volonté de renverser l'ordre ancien en matière artistique où le non-sens est érigé en étendard. [...]
[...] - Le manifeste DADA est écrit en 1918 alors que le conflit touche à sa fin = on ressent le nihilisme dans la parole de T.TZARA qui provient de la perte des valeurs morales propre au conflit. - Parler de l'époque qui mêle l'art et l'écrit, par l'intermédiaire des Manifestes (comme ce fut le cas avec le Manifeste du Futurisme écrit par Filippo Tommaso Marinetti en 1909, ou le Manifeste du Surréalisme écrit par André Breton en 1924). - Problématique : À la lecture du manifeste de T.TZARA, dans quelles mesures peut on considérer le mouvement DADA comme un art révolutionnaire qui a pour objectif de changer les codes artistiques de son époque ? [...]
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